La famille de Virginie

Le papa de Karen a pu venir à Arequipa pour voir sa troisième fille. 😉

Ce fut assez court et fatiguant pour lui (10h de bus aller-retour). Je vous présente donc ma famille au complet qui s’occupe extrêmement bien de moi!…Je vais peut être rester ici! 🙂

Il y a donc Karen, ma correspondante,étudiante en pharmacie qui reviendra avec moi en France! Etel, sa soeurette, étudiante en Odontologie: je prends des cours de temps en temps 🙂

Reina, la maman, un amour, qui fait TOUT pour moi: des bons petits plats jusqu’à ma santé (ampoules aux pieds, petites plaies). Merci « maman »! Et voilà donc le papa, Hernán!

…Ah oui, et la soeurette, Delphine qui ne dors pas là mais mange avec nous: mais elle, elle parle franÇais…;)

La pharmacie

Nous travaillons donc à la pharmacie générale de l’hôpital, voici quelques photos, elle n’est pas très grande. (Il y a également une mini pharmacie aux urgences où on se marche encore plus dessus..) 

 

Arrivée 7h ou plutôt 7h30: inventaire, comptage de boites, Ça va, on peut compter en franÇais! 🙂

Vers 8h15, on part en service: Oncologie ce mois-ci, Medecine des femmes le mois prochain pour faire le tour avec les médecins. On vous présentera aussi un peu les services, si on arrive à y faire quelques photos. 🙂

Puis, petite pause bien méritée avant de repartir à la pharmacie pour préparer les ordonnances que les pharmaciens délivreront aux patients.

Il y a un système de vente des médicaments aux patients et un système SIS : certains patients peuvent obtenir un nombre limité de médicaments gratuitement, quand ils n’ont pas les moyens.

Selon les médicaments disponibles dans la pharmacie, on leur prépare et délivre les médicaments. Les médicaments non disponibles seront à aller chercher dans une pharmacie à l’extérieur. Comprimés, dispositifs médicaux, quelques préparations,..Ça fait bizarre que ce soit à moi qu’on demande d’attraper les fils de sutures tout en haut!! C’est plutôt moi qui demande en France. Les péruviens sont pas bien grands.

Quelques photos supplèmentaires dans l’album photo!!

L’hôpital Goyeneche d’Arequipa.

C’est bien les vacances, mais c’est qu’on travaille aussi ;). Voilà donc les photos tant attendues!! 🙂

Voici donc l’hôpital: l’entrée, l’intérieur, l’extérieur, ….;) (vous l’auriez deviné!). Il tient son nom de Jose Goyeneche, généreux donateur qui permit la construction de cet hôpital.

Il faut dire que c’est le plus vétuste de la ville, ce qui nous vaut quelques grimaces à l’annonce de ce lieu de stage. Il est cependant réputé pour la qualité de son service d’oncologie, ce qu’on a pu remarquer.

Cet hôpital est situé non loin du centre mais dans un quartier peligroso (dangereux = mot favori des péruviens): on s’accroche à nos sacs en sortant 😉

Les cascades de Yura ???

Dimanche, maillot de bain dans le sac, nous partons pour Yura où nous attendent bains thermaux, cascades, ….

Nos copains de l’office de tourisme ne pouvant pas venir, premier problème : on descend où? Plaza de Yura, Ça nous paraît plutôt bien !!… personne sauf quelques touristes. On leur demande où il faut aller et ils nous disent que c’est encore plus haut, mais ils ne savent pas trop : « demandez à des gens du coin ! « .

Et là, Marianne voit une voiture arrêtée et n’hésite pas à poser la question à ces « gens du coin » ! Ils nous disent que l’on doit encore monter plus haut, que ce n’est pas là du tout et qu’il va falloir marcher !! On se met donc en route. La voiture nous appelle : on va vous y amener ! « Petite » précision : ces « gens du coin », c’est la POLICIA !!

 

Sept dans la voiture de police péruvienne, 3 devant, 4 derrière, Ça ne leur parait pas anormal. On patrouille à 30km/h, normal pour la police, moins pour nous… Une petit sirène pour prévenir qu’on est là. Nous voilà arrivés, le policier nous réclame une photo et nous laisse pour 7km de marche avant de voir ces magnifiques cascades!! 🙂

Climat très sec, pas une goutte d’eau à l’horizon, le désert ! Un petit doute puis on continue… Sept km entre descentes et montées, assez difficile, vivement les cascades ! 🙂 Kilomètre 7, on y est : mais où sont les cascades ? Le seul habitant du coin nous dit « par là », on suit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de chemin ! Pas de cascades, ou alors de très petites…

Un peu déçus, on rentre, en affrontant les chiens qui, OUF, étaient attachés et les 7km. Direction les bains thermaux ! Arrivés à 16h30, les bains thermaux fermaient à 14h ! On déjeune donc avant de repartir, bien fatigués par cette journée…

 

Descente du volcan Chachani en VTT !!

Samedi matin, nous voilà partis direction le Chachani !!

Une heure de route, tranquillement pour s’habituer à l’altitude et aussi parce que les ravins étaient assez profonds!! :S

Et c’est parti…casques, protections sur toutes les parties du corps. Un touriste italien (un professionnel ? il en avait quasi l’air en tout cas!) nous accompagne, si on peut dire Ça comme Ça (il nous accompagnait surtout pendant les rares pauses lol).

Tout s’est bien passé, on s’est bien amusés. Le paysage était vraiment magnifique: vue sur Arequipa, le Mitsi,… Bien sûr, il y a eu quelques passages plus difficile que d’autres, notamment dans le sable!! :S Je regarderais d’un autre oeil l’enduro du Touquet…

Dans cette descente, il y avait aussi des montées, dont une assez difficile, merci le 4×4!! 😉

Pour ma part, certaines parties du corps ont plus soufferts que d’autres, et encore 2jrs après…aïe aïe !!

L’ Inca Kola !

C’est LA boisson du Pérou, couleur jaune et goût de chewing-gum (bon, il parait mais perso, ca m’a plutôt fait penser à un goût de colorant jaune, légèrement citronné) !

Elle concurrence le Coca Cola : c’est le seul pays avec l’Ecosse (et son « Irn-Bru ») à détenir plus de part de marché au Pérou pour sa boisson que le Coca Cola!

Ici, il y a beaucoup de boissons couleurs..fluos ! 😉

L’Inca Cola, ici:

 

 

Grève générale…Visite du Couvent Santa Catalina !

Aujourd’hui, grève nationale conte la hausse des multas ou amendes des transports en commun! Ce qui signifie: pas de combis ! Quelques taxis osent ne pas faire la grève: contre quelques coup de pierres sur le pare-brise! ( On a pas osé aller voir Ça 😉 )

On nous a donc conseillé de ne pas aller en stage et on en a profité pour aller se réfugier au Couvent de Santa Catalina ;). Visite guidée, en franÇais svp ! (On était accompagnés de 16 franÇais ! ).

Première chose à savoir, c’est que Santa Catalina, en franÇais, c’est Ste Catherine de Sienne… (qui était cette femme et qu’a-t-elle fait pour devenir Sainte et avoir son couvent, motus !) Passionnant, non ?

La visite guidée a duré 1h15. C’est comme une petite ville dans la ville, avec les différentes maisons des religieuses, leur réfectoire, laverie,… Elles ne pouvaient aller au parloir qu’une fois par mois et encore, accompagnée par une autre nonne « de surveillance ». Photo ci contre.

Chacune avait un lit,une armoire pour ranger ses 25 affaires (liste très stricte), une niche pour les Saint de sa dévotion, jusqu’à 7 servantes (qui, elles, dormaient sur des peaux de lamas) et du mobilier et des objets de premier choix (clavecin, porcelaine de Limoges dorée à la feuille), enfin jusqu’à ce que le protestantisme commence à inquiéter suffisamment le catholicisme (soit environ 200 ans après nos guerres de religion), et que vers le milieu du 18ème siècle, le pape décide de mettre toutes les religieuses au pas ! (vie en collectivité sans servantes et dans le dénuement le plus total ! Un virage à 180 degrés dans la vie de ces nonnes privilégiées, en fait !) 

19 religieuses y vivent encore, mais sortent quand il n’y a plus de touristes, c’est à dire de 8h du soir à 8h du matin, le reste du temps, elles se confinent dans le nouveau couvent, où, comble du luxe, elles ont de l’eau chaude pour se laver, et internet et la télé pour savoir ce qui se passe dans le monde et prier pour le salut de l’humanité !

Ceci dit, elles ont le droit d’aller chez le médecin, de rendre visite aux parents mourrants, et de poursuivre des études (langues, théologie, musique, au choix) ! Super la vie de Nonne, non ?

Les premières anecdotes…

Nuit à Camana un peu agitée : on vous explique : nous (les trois filles) dormons dans la même chambre à poings fermés. Puis, à 4h du matin une musique espagnole envahit la chambre : réveil en sursaut !! Pendant 5 minutes, Marianne la plus motivée (NON, on n’a pas fait semblant de ne pas entendre mais un peu quand même) retrouve le téléphone responsable dans un tiroir au fin fond de la chambre. Trois tentatives d’arrêt puis nous trouvons comment arrêter le téléphone (Delphine a preque cessé son fou rire alors que  » la marmota »  (certains la reconnaitront: Virginie) s’est déjà rendormie).

Le Rocotto : petite anecdote de notre Ninie nationale. Avant de commencer, je tiens à démentir une information: toutes les personnes qui sont parties avant nous, nous ont dit qu’on allait maigrir au Pérou et bien C’EST FAUX !! On ne fait que manger depuis qu’on est arrivé, c’est une horreur !! Tout ça pour dire que quand nous sommes allés le week end dernier chez les parents de Nadir, aussitôt arrivés, nous voilà à table ! On nous sert une pomme de terre recouverte de fromage et un légume rouge farci de viande, pour Virginie aucun doute : c’est un poivon et elle adore ca. Elle le coupe et porte un gros morceau à sa bouche. Elle devient rouge et commence à tousser : le feu avait envahit sa bouche !! On nous explique ensuite que ce n’est pas un poivron mais du Rocotto, un légume péruvien qui pique beaucoup. Ils enlèvent le centre qui est très piquant et laissent le reste qui doit normalement être plus doux mais qui ne se mange pas !!! 🙂 Ça nous a servi de leçon, tout le monde après mangeait son Rocotto avec beaucoup de prudence.

La visite de l’universite à Majes : le vendredi 3 juillet, la faculté d’Arequipa dont nous dépendons pour notre stage, organisait une journée à Majes, une petite ville à 2h de route d’Arequipa, avec tous les autres étudiants étrangers qui sont venus faire leur stage ici. La veille, au soir, Nadir et Karen nous préviennent (Virginie et Delphine) : il faut partir à 6h30 de la maison pour être à 6h45 à la faculté car le bus part à 7h. A 6h15, nous déjeunons puis nous partons tranquillement à pied à la fac: Nous arrivons devant le lieu de rendez vous et là, personne: on entend un combi klaxonner il est 6h45 aucune réaction de notre part (le monsieur crie comme d’habitude pour faire monter les gens !). Virginie me dit : le señor du combi, on dirait qu’il crie « DELPHINA ». Et oui, on se rend compte qu’il criait bien « DELPHINA » et qu’en fait ils étaient en train de partir sans nous! On s’attendait à un super bus. Le matin, j’avais même demandé à la maman de Karen si il allait avoir des toilettes dans le bus. On court pour les rattraper et nous voila parti en combi tous entassés les uns sur les autres…

Les Stars de Camaná !!

Samedi 27 juin matin : nous voilà en route pour 3h de bus chez les parents de Nadir, a Camaná, sur la côte Pacifique ! Un homme nous explique en espagnol comment le trajet va se passer. Au bout d’une heure, on commence a se demander ce qu’il peut bien raconter… En fait, il nous vante la qualité de ses produits cosmétiques : il ne fait pas partie du personnel ! 🙂

Le bus s’arrête faire des pauses de temps en temps. Des vendeurs de glaces, pâtisseries, yaourts ou autres dulces montent dans le bus nous vendre leurs produits. La dernière vendeuse est descendue 300m plus loin: le bus n’a pas attendu qu’elle redescende avant de partir !

3h plus tard (fini le gros dodo de Virginie 🙂 ), nous voilà arrivés à Camaná. Nous sommes accueillis par les parents de Nadir, avec un verre de vin local et un week end de plats succulents typiques du Pérou ! Après une digestion difficile 😉 , nous voilà partis pour une promenade dans les champs. Nous croisons les paysans qui rentrent du travail, nous visitons une ferme avec son élevage de cochons d’Inde ou cuy qui feront un très bon repas… C’est à ce moment que nous remercions intérieurement notre gentille Doctoresse du centre de vaccination de Tourcoing (Gare aux chiens errants ! Le reméde efficace: une vaccination à jour contre la rage et une grosse pierre à la main) 

Le samedi soir: promenade dans le centre de Camaná avec le frère de Nadir (Julio Caesar), sa cousine et sa petite fille de 6 mois trop mignonne. Un magasin d’ électroménager organisait une démonstration de ses appareils de sport en pleine rue ( dur le sport ici, c’était presque de la contorsion!), puis les parents de Nadir nous ont invités au restaurant, au menu: pollo (poulet) comme d’habitude mais cette fois-ci, pour changer du riz: des frites!!

Dimanche 28 juin: concours de Ceviche: plat typique du Pérou à base de poissons et crustacés. Le jury goûte avant de délibérer puis  » los turistas pueden probar » : des centaines d’yeux braqués sur nous. Pas le temps de comprendre, nous voilà une fourchette à la main en train de déguster ce fameux Ceviche. Puis, ça continue: les flashs crépitent, nous voilà en train de poser pour la presse locale. Nous voilà: LES STARS DE CAMANÁ !!

Puis « Vamos a la playa », Marianne est la première à toucher l’océan Pacifique !

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas non plus résisté à la tentation de monter dans un moto-taxi ! Photo ci-contre 😉 

Arequipa et la vie peruvienne….

Et oui, nous avons déja bien visité, grâce à nos correspondantes qui prennent bien soin de nous et nous emmènent partout 🙂

Arequipa est nommée la ville blanche car son centre historique est construit en pierre de lave blanche…Elle se trouve a 2300m d’altitude et, comme toutes les villes au Pérou, possède sa Plaza de Armas (Place d’Armes, pour les non-bilingues ! 😉 ). Elle a été construite sur une rivière, el río Chili.

La première chose que l’on ait découverte, ce sont les taxis qui nous ont emmené chez nous depuis l’aéroport ! Ce n’est d’ailleurs pas ce qui manque ici à Arequipa. Il faut avoir le coeur bien accroché, le piéton n’est jamais prioritaire ici, et mes infractions de distances de sécurité en France ne sont rien à côté ! Ca reste le mode de transport que nous utilisons avec nos correspondantes pour aller au centre ville depuis l’universite (proche de ma famille et de celle de Delphine).

Nos correspondantes nous ont aussi prévenu de faire attention aux ladrones, ou voleurs mais aussi pick-pockets, qui ne les épargnent pas non plus ! (vols de téléphones lors de communications par exemple)

La plaza de Armas, au centre de la ville, est toujours ensoleillée (sauf la nuit, bien sûr ! 😉 ). Elle est très jolie, il y a toujours du monde. Nous avons pu également bien observer les palomas comme lors de cette photo où les pigeons se battaient pour manger sur nos pieds.