Pérou et Bolivie : les bons plans, tous nos conseils

Ce voyage aura été l’occasion de nombreuses rencontres, sans lesquelles nous n’aurions jamais pu autant profiter. Un grand merci d’abord à nos prédécesseurs, Cyril en particulier, et au hasard qui a plutôt bien fait les choses pour le reste !

Voici donc les noms de ces personnes, n’hésitez pas à les contacter, et même à leur passer un petit bonjour de notre part !

Peru Andes Expedition à Arequipa ***

Sur les conseils de Cyril, nous avons fait confiance à l’agence qu’il avait sélectionné l’année précédente. Nous n’avons jamais été déçu. Les guides sont nombreux, difficile de savoir avec lequel on partira selon les excursions mais d’une manière générale, tout s’est toujours très bien passé.

Si vous arrivez quand même à en savoir plus sur les guides, essayez de partir avec Sandro !

Et même s’ils sous-traitent le rafting, leur agence partenaire est super, vous pouvez leur faire confiance jusqu’au bout.

Vous trouverez adresse et plan dans l’image ou visitez leur site http://www.peruandesexpedition.com/

Le meilleur taxi-guide à Ica / Huacachina *****

Nous avons rencontré Williams au terminal de bus à notre arrivée. Nous avions pris un bus Cruz del Sur et cherchions un taxi pour Huacachina. William était taxi, partenaire Cruz del Sur et spécialiste de Huacachina. Qu’on ne nous dise pas que le hasard fait mal les choses !

Nous sommes finalement resté 2 jours en compagnie de William, il nous a fait découvrir tous les bons plans d’Ica, tout cela à bord de son taxi-discothèque break, chacun son tour pour la place dans le coffre. Il nous a même fait changer l’hôtel que nous avions réservé… si on est toujours un peu hésitants dans ce genre de situation, nous n’avons pas du tout regretté quand nous avons découvert l’hôtel paradisiaque qu’il nous avait déniché !

Utlime surprise, le dernier soir, pour nous ramener au bus, il est venu nous chercher en compagnie de son tout petit niño. Vraiment une belle personne, de confiance, qui connait son boulot et sympathique par dessus tout.

Du buggy dans les dunes en bonne compagnie ***

Difficile de choisir son pilote de buggy à Huacachina, ce n’est pas ce qui manque. Ricardo nous a été conseillé par l’inévitable Willam. Un peu froid au premier abord, il n’en reste pas moins très sympathique et ses sauts de dunes parfaitement maîtrisés !

Le seul « café » ouvert de tout Potosi ****

Le Cherry’s nous a sauvé la vie ! Bon ok, j’exagère un peu, mais il mérite grandement sa place dans ces recommandations. Arrivés à Potosi de bon matin après nos problèmes de bus, nous nous sommes retrouvés confrontés à 3 problèmes majeurs : le froid, la faim … et la fermeture de tous les commerces pour cause de fête locale. Malgré les promesses de certains : « revenez dans une demi-heure » (toujours fermé 45min plus tard)… nous commencions à désespérer quand nous avons trouvé le Cherry’s. Cadre très agréable, petit déjeuner copieux et même sandwiches à emporter pour le bus suivant, la gérante a pensé à tout. Alors, juste pour la remercier de nous avoir réchauffer le coeur et les papilles ce matin là, passez la voir !

Le Salar d’Uyuni avec Nueva Aventura ****

La visite du Salar d’Uyuni est déjà une aventure à part entière. Et à en croire les guides touristiques, le choix de sa compagnie de 4×4 l’est tout autant. Le soit-disant site comparant les agences n’existe plus depuis 2007, il semble qu’il y ait toujours des agences malhonnêtes ou au moins assez peu attentionnées : nourriture limite, chauffeurs adeptes de la boisson, touristes abandonnés 2h au milieu du désert… Ce ne sont que quelques-unes des anecdotes entendues !

Le hasard nous a présenté Nueva Aventura. Il semble que cette agence soit dans quelques guides. Leur livre de recommandations est en tout cas impressionnant de louanges. Nous nous sommes laissés tenter et n’avons rien regretté. Tout est bien organisé avant le départ, la nourriture est délicieuse, et on a eu le droit à quelques extras que ne proposaient pas les autres agences : sortie coucher de soleil au milieu du désert et bouillote aux pieds la nuit la plus froide.

Si vous en avez la possibilité, demandez à partir avec Saul. Très timide et peu bavard au premier abord, il s’avère être un fin connaisseur de sa région, un super cuisinier et une personne très sympa au bout de quelques jours.

Hôtel et Agence acceptables à Puno ***

Moins d’enthousiasme pour ces 2 là mais des prestations correctes à des prix acceptables.

Le Duque Inn est plutôt bien situé, l’accueil est sympathique. J’ai juste eu un petit souci d’électrocution sous la douche qui a un peu « refroidi » mon ressenti sur cet hôtel !…

L’agence Inka Tours nous a abordé à bord du bus, nous n’étions même pas encore arrivés à Puno ! Mais comme nous arrivions très tard et que nous n’avions absolument rien réservé pour le lendemain (pour la visite des iles Uros, Amantani et Taquile sur le lac Titicaca), nous nous sommes laissés convaincre. Ca fait un peu plus tourisme de masse que tout ce que nous avions pu faire jusque là… mais la prestation est correcte, le guide compétent et les familles d’accueil intéressantes.

Un hôtel atypique, confortable et pas cher à Cusco ? Ca existe ! ****

Seule contrainte, il va falloir marcher un peu. L’Hospedaje El Artesano se trouve dans le quartier de San Blas. De l’avis de tous les guides touristiques, c’est le plus joli et agréable de la ville. L’inconvénient, c’est qu’il est majoritairement piéton et tout en haut de la ville. Alors oui, pour en profiter, il va falloir mettre vos jambes à contribution. Mais quand pour 20 soles vous avez un lit dans un petit hôtel avec cour fermée et cuisine avec ustensiles, ça peut en valoir la peine.

D’autant plus que l’accueil est vraiment sympathique !

Tél : 0051-84-263-968

Alan, étudiant guide à Cusco … comme un guide, en mieux ! *****

Alan était le réceptionniste de l’Hospedaje El Artesano. Le week-end seulement ! Ce qui lui a permis de nous accompagner dans notre découverte de la région le reste du temps : randonnée accompagnée autour des sites de Moray et Maras, organisation de nos excursions, réservation de nos hôtels et taxis … et pour finir en apothéose, 4 jorus de trek avec nuit dans sa maison familiale. De l’authenticité à l’état brut, et tout ça à « tarif étudiant » puisque pour Alan il ne s’agit pour le moment que d’un job d’étudiant. Profitez-en vous aussi, appelez le !

Alan Manaccasa Gutierrez, 051-084-984236009, manaccasa.alan@hotmail.com

La forêt Amazonienne à la carte et hors des sentiers battus *****

Encore une agence qui nous a été présentée par Alan. Sauf que nous trouvant à Cusco, nous sommes passé par intermédiaire, dont nous tairons le nom… ça l’apprendra à être plus agréable. Par contre l’agence Tarantula Expedition qui a réellement organisé le voyage et nous a accompagné a vraiment été à la hauteur. Juan qui, si j’ai bien compris, est l’un des 3 frères qui gèrent l’agence était très compétent. Très observateur, à l’affut du moindre bruit. Sans lui nous n’aurions pas vu un dixième des animaux que nous avons pu voir.

Si dans notre cas le fait de sortir des voies touristiques habituelles ne nous aura pas porté chance (la pluie ayant fait fuir les perroquets), nous avons au moins eu la possibilité de faire ce choix. Sans parler du luxe d’avoir notre pirogue privée avec chauffeur et guide pour 3, alors que les autres s’entassaient à plus de 10 par bateau… tout cela pour le même prix !


Clqiuez sur les images pour zoomer et obtenir les numéros de téléphone ou emails.


NB : Retrouvez toutes les vidéos du voyage sur la playlist Dailymotion Pérou-Bolivie 2009 ou via le jukebox ci-dessous :

Lima, la fin du voyage

Je ne m’attarderai pas sur Lima. Dommage ? Peut-être. Il est vrai que nous partions avec des a priori sur la ville et sans autre objectif particulier que d’y dépenser les derniers soles qui nous restaient. Il faut aussi dire que nous sortions de 8 jours coupés du monde, dans des conditions extrêmes, avec très peu de repos (trek + amazonie). Alors oui, nous n’avons pas fait grand chose d’autre que manger dans des fast-food américains et acheter des souvenirs. Il faudra revenir une autre fois pour prendre toute la mesure de la ville. Même quand nous avons voulu visiter le musée d’anthropologie nous avons été pris par le temps et n’avons pu en voir que la moitié. Le fameux Parque del Amor dont tout le monde parle est un peu décevant, très petit. La ville est certainement moins dangereuse et désagréable que certains veulent bien l’entendre mais il est certains qu’elle n’apporte pas autant d’intérêt que la quasi totalité des lieux que nous avons visité jusque là.

Nous avons tous repris nos avions respectifs. Tous le même jour mais via 5 itinéraires différents. Pour 9 personnes c’est pas mal ! Hé oui, 9. Les 7 que vous avez suivi jusque là + Karen et Nadir, les correspondantes de Virginie et Delphine qui nous rejoignent en France pour 6 mois de stage.
Mais ça, c’est une autre histoire…. 🙂

Galerie photo de Lima

Puerto Maldonado et la forêt amazionenne (réserve naturelle de Tambopata, Madre de Dios…)

L’Amazonie, la forêt vierge, les animaux. L’apogée tant attendue d’un si long voyage. Nous ne sommes que 3 à décoller. Les autres ont préféré retourner dire au revoir aux familles à Arequipa. Pour moi en tout cas l’Amazonie était un but ultime. C’est qu’on ne pense pas à ça en premier quand on parle du Pérou. Mais au delà des incas et de l’Altiplano, le Pérou c’est aussi une belle part de forêt n’attendant que d’être explorée ! Je sens que votre instinct d’aventurier se réveille… allons-y !

Jour 1 : Avion, Moto-taxi et Pirogue

Il faut tout d’abord resituer le contexte. Encore une fois, de fil en aiguille, notre ami Alan nous a permis de rencontrer une agence qui nous a monté un voyage privé, rien que pour nous 3 et sur nos critères. Nous partons donc pour un programme à moitié en dehors des sentiers battus en espérant voir un peu plus d’animaux et surtout de perroquets, quitte à faire un peu plus de pirogue.

Nous prenons donc l’avion de Cusco au matin, direction Puerto Maldonado. Le vol est quelque peu agité. Cusco est en altitude et Puerto Maldonado au beau milieu de la forêt. Ce ne sont pas les 2 aéroports les plus faciles non plus. L’arrivée est impressionante vue d’avion. De la forêt à perte de vue, de tous les cotés ! A la sortie de l’aéroport toutes les agences sont avec leur panneau sur lequel sont écrits les noms des touristes. On ne voit pas les notres. D’un coté ça fait moins « touriste ». De l’autre… heu… ça craint quand même non ? 🙂 Finalement notre guide fait surface au milieu de la foule et nous appelle. Nous le suivons sur le parking au milieu des bus, 4×4 et taxi et nous arrêtons au pied d’un ….. moto-taxi ! Ca c’est du voyage low-cost. Mais bon après tout pourquoi pas, ça fait partie du folklore. Le pauvre chauffeur entasse tant bien que mal nos 6 bagages à l’arrière (1 en soute, 1 en cabine chacun), sangle le tout et nous charge tous 3 à l’arrière. La pauvre moto à du quintupler son poids d’origine en moins de 3 minutes. Le guide nous suit en moto.

Nous le retrouvons au pied d’un embarcadère, d’où il nous présente notre pirogue pour les 4 jours à venir. Oui mais il était prévu qu’on passe par une agence d’abord, où nous aurions eu le loisir de réorganiser nos sacs pour décider de ce qui était à laisser en ville et de ce qu’il fallait ne pas oublier pour le périple ! Nous voilà donc obligé de préparer les affaires dans l’urgence, devant le bateau qui nous attend. Les sacs rentreront à l’agence avec le moto-taxi. Sur le bateau nous faisons connaissance avec notre vrai guide qui s’avère être le frère de celui rencontré à Cusco qui nous avait convaincu de voyager en sa compagnie. Ca commence à faire beaucoup d’approximations dans cette organisation… Nous rencontrons également notre chauffeur de pirogue attitré. Apparemment nous aurions du avoir une cuisinière aussi mais elle a eu un accident la veille. Nous voilà donc à 5 dans une grande pirogue. Ca par contre c’est le luxe !

Le but de ce premier jour est d’aller le plus loin possible sur la rivière. L’idée est que le lendemain matin nous devons être à un mur de perroquets très tôt dans la matinée pour avoir une chance de les apercevoir. Mais comme cet endroit est trop loin pour y aller en une journée, nous devons nous rapprocher au maximum le premier jour, pour ne pas se lever trop tôt le second ! Nous avons donc enchaîné 6h de pirogue non stop, de rivière en rivière, observant de multiples sortes de plantes, d’oiseaux, et même des tortues ! Seule la tombée de la nuit à mis un terme à notre interminable avancée. Nous avons planté la tente à la lampe frontale. Alors vous imaginez déjà les insectes volant qu’on peut avoir en forêt amazonienne. Et bien imaginez maintenant avec une lumière qui les attire sur le front… Le guide nous a ensuite préparé le souper sur le réchaud dans la pirogue, avant de nous présenter notre nouveau voisin. « Vous voyez ces yeux qui brillent, là, de l’autre coté de la rive ? Hé bien c’est un caïman ! » Rassurant…
Finalement, le pire de cette nuit n’aura été ni les insectes, ni les bruits de la forêt, ni le caïman qui s’est tenu calme d’ailleurs, mais la pluie. Il a plu toute la nuit, transperçant la tente, imprégnant les matelas. De mauvaise augure pour la suite tout ça…

Jour 2 : Pirogue, Pirogue et Pirogue (bon et quelques animaux quand même)

Alors si vous avez suivi : 1) on a fait beaucoup de pirogue pour aller voir des perroquets à un endroit où très peu de touristes vont ; 2) il a plu toute la nuit … et au réveil, la météo ne s’annonce guère plus encourageante. Le guide ne nous cache pas la vérité. Dans ces conditions quasiment aucune chance de voir des perroquets. Les boules… Nous reprenons malgré tout la pirogue dès 6h du matin, petit déj à bord. Nous débarquons 3h plus tard. Après une courte marche nous arrivons au poste d’observation. Bingo… Aucun perroquet. Mais alors 0 ! Les photos que nous avions vu avant le départ en montraient des centaines. Grosse déception. Le guide nous propose une petite marche en forêt comme consolation. Allons-y, au moins ça change des jambes qui s’engourdissent dans la pirogue. Nous découvrons petit à petit la végétation. D’un coup le guide s’arrête. Il a entendu des feuilles bouger. Nous levons la tête, une famille de singe est en train de passer d’arbre en arbre. Nous ne les verrons qu’assez peu mais cela nous remonte quand même un peu le moral. Rebelote un peu plus loin. Cette fois c’est un fourmilier avec sa trompe qui se tapit sur une branche en attendant qu’on parte. Dans l’euphorie nous poussons la marche jusqu’à un marais où les mammifères vont souvent s’alimenter mais il est déjà trop tard dans la journée, pour en apercevoir. Tant pis, nous retournons à la pirogue pour rebrousser chemin. Et c’est reparti pour une après-midi sur l’eau, encore une fois jusqu’à la tombée de la nuit. En fait nous l’apprendrons plus tard mais là aussi le but était d’aller le plus loin possible pour aller à un autre mur de perroquets suffisamment tôt le lendemain. Cette fois par contre l’après-midi nous semble encore plus longue que la précédente. L’euphorie de l’arrivée a fait place à un peu plus de morosité. Enfin en fin de journée les nuages semblent s’atténuer. Croisons les doigts.
La nuit se fera sur un banc de sable. La rivière d’un coté, un bras mort de l’autre. Alors que notre guide est dans la pirogue pour préparer le repas, je crois apercevoir des yeux luisant dans ce bras mort. Je cours chercher le guide pour lui montrer. « Heu… je crois qu’on a un caïman à 15m derrière les tentes ! » Il ne semble pas convaincu que ce soit un caïman, c’est vrai que les yeux sont petits et peu luisants. Il retourne faire à manger. Mais je veux en avoir le coeur net. Après tout les caïmans que nous avons vu en photo dans les brochures ne faisaient pas plus de 40cm. Ca ne doit pas être bien méchant. J’entreprends de lui lancer des branchages, voir si ça bouge. La branche atterit non loin des yeux, qui se mettent à glisser à la surface de l’eau pour s’arrêter un peu plus loin. Aucun doute, c’en est bien un ! Nous expliquons cela au guide qui nous dit qu’effectivement, nous devons avoir raison, qu’il doit s’agir d’un bébé et que la maman est « là » … en pointant sa lampe vers 2 yeux bieeeeen plus imposants non loin du coté de la rivière ! :-s

Jour 3 : Des perroquets !!! et tout le reste ! La chance nous sourit enfin

Nouveau réveil à 5h. Difficile d’étudier le ciel. Mais il ne pleut pas. Démontage des tentes express et c’est reparti en pirogue Simone ! Nous arrivons peu avant 10h à une Colpa de Loros, un mur où les perroquets viennent se nourrir d’argile. Enfin nous en voyons ! Pourquoi n’avons nous pas été directement à celui-ci me direz-vous ? Hé bien car ici on n’observe que des petits perroquets verts (Loros). De l’autre coté nous aurions du voir des magnifiques Huacamayos multicolores (Aras). Tant pis. Le spectacle n’en est pas moins impressionnant. La chance commence enfin à nous sourire. Il semble que nous soyons arrivés pile au bon moment car nous sommes le premier bateau, donc le plus proche) et en 15 petites minutes, les perroquets étaient déjà repartis vaquer à leurs autes occupations de la journée. Ce premier contact avec d’autres touristes nous a aussi permis d’apprécier la chance d’avoir un guide et une pirogue pour 3 ! La plupart des groupes ne font pas d’itinérant, restent 4 jours en lodge, et font les excursions par groupe de 20.

Un peu plus loin nous apercevons une tâche brune sur un banc de sable. Nous nous approchons, c’est un caïman ! « Waouhhh, ça peut faire cette taille là ???? » 😮 Hé bien, si j’avais su, je n’aurais rien jeté sur celui d’hier !!!

Après encore un peu de pirogue, nous arrivons aux portes de la réserve de Tambopata. Direction le Lago Sandoval, dernière escale de notre périple. Et ça commence fort puisqu’à peine le poste de contrôle passé notre guide débusque un groupe de singe en train de parader au dessus de nos têtes. Nous avons pu les observer de longues minutes, passer d’arbre en arbre, arracher les écorces pour chercher les insectes. Cette fois, on les voit très bien. Eux aussi nous voient d’ailleurs mais nous n’avons pas l’air de les déranger outre mesure. Le spectacle est magnifique. La végétation environnante aussi. On voit que nous sommes dans une zone protégée. Il y a une bonne heure de marche jusqu’au lac. Un lac magnifique, bordé de palmiers. D’un coup de gros remous au beau milieu de ce lac jusque là si calme ! Le guide nous explique qu’y vivent des poissons atteignant 3 voire 4 mètres, des Paiches. Je vous laisse apprécier vous même le résultat d’une recherche de « Paiche » sur Google Images pour comprendre la taille du monstre. Quoique la fiche Wikipédia est intéressante aussi ! Après ces explications et quelques petits détails sur les autres espèces peuplant le lac (Caïmans…), il nous propose gentillement de nous y baigner ! Allez, après tout, c’est une occasion unique, je plonge ! Les filles sont plus frileuses et nous regardent du bord. J’avoue que je n’y serais pas allé si le guide n’avait pas montré l’exemple quand même.

Nous sommes ensuite partis visiter le lac en barque. Enfin la partie autorisée car l’autre moitié est interdite d’accès pour protéger faune et flore. Et nous avons une nouvelle fois été chanceux. Nous avons pu observer la seule et unique famille de loutres (lobos de rio) peuplant encore le lac. Nous avons également encore croisé quelques singes, des martins pêcheurs et un bon nombre de Shanshos, espèce de faisan local réputé pour le goût infect de sa viande (d’où sa présence en grand nombre 🙂 !).

De retour à l’auberge nous avons découvert notre chambre… comment dire… « sommaire ». Enfin bon, on est pas venu pour le confort. Par contre la grosse araignée et l’énorme cafard sur le mur, c’était pas obligé. Allez, on bon coup de chaussure, on en parle plus. Nous retournons ensuite sur le lac pour une « chasse au caïman ». Enfin avant de descendre au lac, le guide nous arrête. « Attendez une seconde, j’ai un truc à vous montrer ». Et là… à 5m des chambres… dans une plante au pied d’un palmier… une ééééénorme tarentule. On va pas traîner ici hein… « Non mais ne vous inquiétez pas, elle ne bougera, elle garde ses oeufs » qu’il nous dit ! Pour en revenir sur le concept de la « chasse au caïman », l’idée est réellement d’essayer d’en attraper un. Un petit bien sur. On se rend vite compte que nous n’avons que l’embarras du choix. Il y en a au moins 1 tous les 5 mètres ! Des yeux rouges luisants, tout autour de nous, en pleine nuit. Le guide longe la berge. Il finit par repérer un groupe où les yeux sont plus petits. Des bébés, voilà notre cible. Malheureusement, et malgré 3 tentatives, nous n’avons pas réussi à en capturer un. Il est pourtant passé à quelques centimètres à la dernière reprise, le caïman s’échappant au dernier moment. C’est qu’apparemment il faut vraiment bien les attrapper par l’arrière du cou sous peine d’une belle morsure, voire même de quelques morceaux en moins ! Dommage, mais nous avons quand même bien pu les observer à la lumière des spots.

Nos aventures continuent avec le retour à la chambre. Quelle surprise de découvrir que 2 nouveaux cafards ont pris possession des lieux ! Allez hop, 2 assassinats de plus. Et le guide d’arriver en entendant le bruit des chaussures tapant sur le mur : « Ah mais il ne faut pas faire ça, de toute façon, même si vous les tuez, d’autres reviendront ! La seule solution est de bien positionner la moustiquaire autour de votre lit et de ne plus y penser ». Allez, bonne nuit les amis ! …….

Jour 4 : Perroquets again, décidemment !

Le guide tout autant déçu que nous d’avons manqué les perroquets du premier jour nous a convaincu de nous lever encore une fois avant le soleil pour tenter d’aller apercevoir quelques Huacamayos. Et cette fois, même si la météo est encore un peu bancale, nous avons réussi ! Nous avons pu observer longuement un groupe de grands verts qui se nourrissaient dans un tronc, et un peu plus briévement un magnifique bleu et jaune. Il n’y a que les rouges que nous n’aurons pu qu’entre-apercevoir au vol.
Sur la route du retour à l’auberge alors que nous marchions en file indienne, j’aperçois un serpent arrêté un milieu du chemin. Un mangeur de souris inoffensif semble-t-il, mais plus d’un mètre de long quand même ! Le détail qui tue c’est que j’étais le dernier du groupe. Le guide, Marianne et Virginie étaient donc passés à quelques centimètres de lui, à 2 doigts de marcher dessus !

Nous avons ensuite remis en route vers la ville, l’agence et l’aéroport. Bye bye l’Amazonie, merci pour cette expérience inoubliable. Retour à la civilisation !

Galerie complète des 4 jours


Animaux de la Selva

En moto-taxi dans Puerto Maldonaddo


Le suivi de nos pérégrinations sur l’eau :

Voir le tracé sur Everytrail.com… le widget sur ce site marche assez mal 🙁


Rubrique Conseils aux Voyageurs :
Les quelques imprécisions dans la préparation de notre voyage étaient en fait toutes dues à l’agence ayant fait l’intermédiaire à Cusco. Agence qui plus est peu sympathique et ne proposant pas le paiement en CB… Par contre on vous recommande vivement de prendre contact directement avec la petite agence de guides à Puerto Maldonado tenue par Juan et visiblement ses 2 frères. Eux sont extrêmement gentils, attentionnés et compétents. On sentait bien les efforts que faisait notre guide pour nous débusquer les animaux et adapter les activités à nos désirs. Allez-y sans hésiter. Il s’agit de l’agence Tarantula Expeditions, plus de détail dans les bons plans Pérou ou sur leur site Internet.

Cusco, part 3 : Trekking vers la Vallée Sacrée des Incas

De retour du Machu Picchu nous avons retrouvé Alan à l’hôtel, qui nous avait préparé un petit programme de trek sur 4 jours, en direction de la Vallée Sacrée et plus précisemment de Lamay, le village de son enfance. Cet itinéraire est pour le moins original. La plupart des touristes prennent la direction de Choquequirao, un site bien plus étendu que le Machu Picchu et qui surtout n’est accessible qu’à pied. Ce sont cependant 4 jours de marche, en altitude, sur un terrain assez difficile et je pense que nous n’aurions pas été physiquement à la hauteur. Nous avons donc prix l’option plus inédite, plus couleur locale et moins chère avec l’itinéraire d’Alan incluant site inca, village quechua et nuit dans sa famille. 🙂

Puisqu’il faut bien se reposer un peu, nous avions quand même pris une journée de battement qui nous a permis de visiter les derniers sites incas de la région : Tambo Machay, Puka Pukara, Kenko et Sacsayhuaman.
Nous avons mis en route le lendemain. De Puka Pukara, un peu plus haut que Cusco pour éviter de commencer directement par une montée interminable. Ce n’est pas pour ça que le début a été simple. L’altitude est déjà une difficulté. Le poids des sacs n’est qu’un petit plaisir en plus. Et on a quand même rencontré des montées ! La météo n’a pas toujours été de notre coté non plus. Le ciel s’est assez vite couvert et nous avons même eu le droit à quelques grêles (limite flocons de neige) au beau milieu du pique-nique ! Heureusement, tout cela s’est calmé ensuite. C’est qu’il en restait de la route à parcourir. Bieeeeen plus que prévu ! L’ami Alan et ses 4 poumons (comme la plupart des péruviens) nous a bien surestimés. Il a quand même hésité à un moment à raccourcir l’étape mais le but était quand même de pouvoir dormir dans les ruines d’un site inca, c’eut été dommage d’arrêter avant. Résultat, nous sommes arrivés la nuit quasiment tombée, après 8h de marche, 19kms et 700m de dénivelé positif. Tout ça à 3500m d’altitude… si on nous avait prévenu avant, je crois qu’on aurait pas signé !!!
La nuit dans le site inca d’Huchuyqosqo était malgré tout une expérience à vivre. Nous n’avons pas vu grand chose au soir bien entendu mais avons d’autant plus apprécié la surprise de sortir de la tente et de tomber sur un site méconnu, sans aucun touriste mais pour autant plein d’intérêt.

C’est donc après la visite guidée du site par Alan que nous avons repris la route, pour 3h de descente en direction de Lamay. Nous y avons été accueillis par la maman d’Alan, et toute sa famille d’ailleurs. Là encore, une sacrée expérience ! On est très loin d’Arequipa et des familles que nous connaissions jusque là. La maison est sommaire, les toilettes sont au milieu de l’enclos des poules, canards et moutons. Les cochons d’inde, eux, sont dans la cuisine. Enfin sauf ceux qui sont dans la pièce d’à côté qui leur est consacrée. Notre repas est prêt à notre arrivée, là dans le coin de la cuisine sur le petit feu de bois. Ils sont tous d’une gentillesse extrême.
Pour le repas du soir on nous propose de goûter le cochon d’inde fait maison justement. On peut aller se reposer, ils nous appelleront quand ils commenceront à les préparer, pour qu’on puisse observer … ou participer ! Oui, parce qu’on nous a proposé de tuer notre propre cochon d’inde. Nan, bah ça va aller hein ! 🙂 Nous nous sommes contentés de regarder et de filmer la mise à mort, le rituel des pétales, le « plumage » puis le rasage, le remplissage à l’aide d’herbes ou à l’inverse le vidage des intestins. Car rien ne se jette. Ca s’est confirmé lors du repas. Même si nous avons apprécié à juste titre le repas, il y avait certains trucs plus durs à avaler que d’autres. Comme la préparation à base des tripes, la peau, le gras… Hé bien la famille regroupée autour de notre table s’est fait une joie (le mot est faible) de partager nos restes… griffes y compris !!!

La vidéo de la préparation. AMES SENSIBLES, S’ABSTENIR !

Le lendemain, Alan commençant enfin à évaluer notre niveau physique et respiratoire, c’est en taxi que nous sommes montés au vrai petit lieu-dit de son enfance. On peut quand même comprendre qu’il ait eu du mal à admettre qu’on ne puisse le faire à pied puisque lui, étant petit, se faisait l’heure et demi de montée tout les soirs pour rentrer de l’école. Nous sommes montés pique-niquer au bord de la falaise avec une vue imprenable sur la Vallée Sacrée et le Rio Urubamba. Encore une fois cette impression d’être des privilégiés, au milieu de nulle part, coupés du monde… Et puis il faut dire que le guacamole préparé par notre guide-cuisto n’était par pour rien dans cette impression de bien-être ! 🙂 C’est qu’il est pas mauvais cuisinier Alan non plus.
De retour vers le village nous avons rencontrés un couple de vieux paysans qui récoltaient leur blé. La discussion n’était pas facile puisqu’il ne parlaient que Quechua mais nous sommes restés avec eux, à les observer, à les aider un peu aussi, tant bien que mal. Il étaient dans ce tout petit champ depuis 4 jours, à battre leur blé au pied avant de le faire passer au vent pour nettoyer les grains de leur enveloppes. Il devaient avoir préaparé à peine 150kgs. En 4 jours… Admiratifs devant tant de courage et d’abnégation nous nous sentions tout petits, complétement décalés de leur monde. Ils nous ont pourtant encore invité à partager leur repas. La vieille dame est partie chercher des pommes de terre. Alan a commencé à construire un four en terre dans lequel nous avons enflammé des branchages. Une fois la terre bien chaude nous avons introduit les pommes de terre avant d’écrouler le four pour laisser cuire. Tout ça au milieu du champ. 20 minutes de cuisson et nous voilà en train de partager des patates avec des paysans parlant Quechua, au beau milieu d’un champ qui n’avait certainement jamais vu de touriste. Notre maigre contribution aura été notre reste de guacamole. Ils nous en ont pourtant vivement remercié. Encore un moment inoubliable.
Nous avons passé la soirée avec la tante d’Alan, dans sa maison. Enfin sa cuisine, sa chambre, sa seule pièce quoi. La brave petite mamie y vivait sans électricité et seule, si on omet les 35 cochons d’inde (record battu) et le petit chat orphelin. Notre présence aura été l’occasion de lui faire partager notre repas, des spaghetti au thon, un peu de changement dans son quotidien de maïs et de pommes de terre de sa production.

Le dernier jour, enfin, nous nous sommes contentés d’une petite heure et demie de marche pour redescendre à Lamay. Un dernier repas chez la maman d’Allan, quelques courses à l’épicerie pour la remercier et nous voilà repartis en bus pour Cusco. Fatigués. Mais comblés.

Galerie complète des 4 jours

Le tracé des 4 jours, les 3/4 étant bouclés le jour 1 🙂 :

Rubrique Conseils aux Voyageurs :
Un seul conseil : Appelez Alan, il s’occupe de tout le reste ! (il faut juste que je retrouve son numéro… je le mets ici dès que possible)

Cusco, part 2 : LE Machu Picchu… Chinchero et Ollantaytambo au passage

Cusco a beau regorger de trésors du patrimoine inca, le but ultime de toute visite dans la région est le Machu Picchu, la légende. Et c’est toute une expédition !

Nous sommes partis de Cusco au matin. En minibus privé cette fois. Négocié par Alan ce n’est pas si cher que ça. Nous nous sommes arrêtés rapidement à Chinchero, autre site inca. N’ayant que peu de temps nous n’avons pas pris de guide. N’ayant pas pris de guide… nous n’avons vu que des vieilles pierres !
Nous avons enchaîné par Ollantaytambo. Très belle citadelle là encore. Nous n’avons d’ailleurs pas regretté le guide trouvé sur place qui s’est avéré très compétent dans ses explications. Enfin quand je dis « trouvé », c’est plutôt eux qui nous trouvent à peine arrivés.

D’Ollantaytambo nous avons pris le train pour Aguas Calientes, qui semble désormais s’appeler Machu Picchu Pueblo. Surement plus vendeur. Nous aurions pu prendre le train directement de Cusco. Mais quand on voit qu’il nous en a déjà couté 130$ l’aller-retour pour même pas 4h de train au total, on bénit la baisse du dollar ! M’enfin, le Machu Picchu se mérite… (pour ceux qui veulent le mériter encore plus, des possibilités existent à pied, mais armez vous de courage et d’un peu plus de temps). Arrivés à Aguas Calientes nous avons repéré l’hôtel (une nouvelle fois conseillé par Alan) et nous nous sommes couchés tôt, très tôt.
Ah si, j’oubliais… nous avons bien sur mangé avant de nous coucher ! Et pour ça, à Aguas Calientes, il y a 1 lieu dont tout le monde nous avait parlé. El Indio Feliz. Alors certes, c’est un peu cher. Bon ok, très cher comparé au Pérou. En gros les prix d’un bon restau français. Mais si ça fait un moment que vous êtes au Pérou et avide de bonnes choses, n’hésitez pas une seconde. C’est à tomber par terre !

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Le lendemain, lever à 3h, rendez-vous à 3h30 au départ des bus :-S . On m’avait parlé de 4h avant le départ (les premiers bus mettent en route à 5h !) mais les derniers renseignements sur place nous ont incité à y aller encore plus tôt. Finalement ils n’avaient pas tout à fait tort. La file d’attente se remplit super vite. Après quelques frayeurs lorsque nous découvrons que nous ne sommes pas dans la bonne file pour acheter les billets de bus, qu’il faut aussi en faire une autre, les bus finissent par arriver… à peine après Quentin, parti acheter les tickets. Nous sommes dans le 3ème bus. Faites le compte, ça fait environ 100 personnes arrivées avant nous, avant 3h30 ! Pire, en haut nous sommes autour du numéro 360 à l’entrée du site. Hé oui, d’autres sont montés à pied. Tout juste pour pouvoir accéder à Wayna Picchu, réservé aux 400 premiers chanceux.

Les portes du site s’ouvrent enfin. Les nuages ne sont pas encore levés. On ne verra pas le lever de soleil. D’un autre coté ça donne une ambiance encore plus mystique. On suit la foule, on a pas vraiment de plan et la visite guidée commence d’ici une heure. On essaie de trouver un bon angle pour les photos. On en prend des centaines. On ne peut pas repartir sans une photo réussie devant le Machu Picchu ! La suite, je vous la laisse en images…

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La journée est passée à une vitesse folle. Entre la visite guidée avec le plus grand groupe du monde (une 50aine de personne alors qu’on nous avait « vendu » un groupe de 20 max), les 3 passages au « point photo » pour profiter à chaque fois d’une luminosité meilleure que la précédente, la montée au Wayna Picchu, la montagne dans le fond sur les photos précédentes… Au vu de l’heure nous sommes même redescendu en bus et non à pied comme prévu ! Il faut dire que le Wayna Picchu nous avait quand même déjà un peu cassé les pattes. 🙂

Notre parcours au Machu Picchu, dont la montée au Wayna Picchu :

Rubrique Conseils aux Voyageurs :
Premièrement : Ca vaut vraiment le coup de se lever tôt ! Sinon la montée au Wayna Picchu vaut la peine aussi, malgré ce qu’en disent certains. On y a vraiment l’impression d’être au delà de tout, à quelques mètres du ciel, et si la vue sur le Machu Picchu de là haut n’est pas la plus belle, elle est super impressionante. Et ne vous faites pas avoir comme nous sur le guide réservé à l’avance qui vous colle dans un groupe de 50 personnes : c’est quasi impossible à suivre, désagréable, et looooong ! Des guides peuvent se trouver sur place. A combien, ça je ne sais pas…

Cusco, part 1 : Regroupement, rencontre et premières visites (Moray, Maras, Pisac)

Pourquoi regroupement ? Tout d’abord parce qu’après ces derniers jours un peu séparés nous nous sommes retrouvé à 5 … pour mieux accueillir les 2 nouveaux qui nous rejoignaient pour la fin. 7, ça commence à compter ! Heureusement, l’hôtel qu’on nous avait conseillé avait suffisamment de place. 1 chambre « matrimoniale » et une de 5, parfait. Seul hic, on découvre rapidement que s’il n’est pas loin du centre ville, il est touuuuuuuut en haut d’une côte. Et à 3300m, le souffle est vite court. A ce moment là, on craint de regretter notre réservation. Mais nous allons être très vite rassurés.
Nous découvrons une petite cour intérieur ceinte de chambre sur 2 niveaux. Le confort n’est pas exceptionnel mais rien ne manque et l’endroit est calme et agréable. Notre bus étant arrivé à 6h du matin après une nuit agitée, nous partons directement nous coucher. On découvrira le reste plus tard !

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Ce qu’on a pas tardé à découvrir, au delà de l’hôtel, c’est qu’Alan, la personne de l’accueil les week-ends est également étudiant-guide. Et qu’à ce titre il dispose de toute ses semaines pour nous faire visiter la région à prix défiant toute concurrence d’agence.

Nous avons commencé par le solliciter pour partir en randonnée découvrir le site inca de Moray et les salines de Maras. Une belle petite journée, une randonnée tranquille tout en descente, des sites intéressants et des explications pertinentes. Le courant passe bien avec Alan.


Les terrasses de Moray étaient utilisées comme laboratoire par les incas pour tester quelles plantes étaient les plus adaptées aux conditions climatiques des différentes altitudes.

Les salines de Maras sont aujourd’hui encore exploitées artisanalement. L’eau provient d’une source de la montagne qui regorge de sel. L’évaporation naturelle est le seul moyen de « récolter » ce sel.

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Alan nous a ensuite appelé un de ses amis taxis pour nous organiser une excursion à Pisac, citadelle inca. Il avait juste omis de nous préciser qu’il s’agissait d’une voiture standard. Un simple break. Or nous étions 7 ! Résultat, 4 à l’arrière, 2 dans le coffre qui devaient rester le plus cachés possible… et malgré tout 5€ de « pourboire » à la Police locale pour pouvoir continuer… Le taxi nous a aussi arrêté au passage dans un refuge pour animaux sauvages où nous avons pu poser avec les condors et les perroquets. L’entrée est libre, une donation est demandée en sortant. Ce n’est dans aucun guide mais ça vaut le coup de demander, c’est vraiment un bel endroit.


Sanctuaire des animaux

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Pisac

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Sites incas de Sacsayhuaman, Qenqo, TamboMachay et PukaPukara

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Dans la cage aux condors


Spectacle de danses folkloriques à Cusco


La ballade de Moray à Maras

Le Lac Titicaca (Puno, Uros, Taquile, Amantani, Sillustani)

La ville de Copacabana en elle même a beau être très sympa, il n’en reste pas moins que l’attraction locale est le Lac Titicaca. Nous avons donc décidé de quitter la Bolivie après 1 journée et demi à Copacabana pour filer à Puno et profiter de 2 jours complets sur le lac pour en visiter les îles coté Pérou (pendant que Quentin, Delphine et Marianne choisissaient la formule courte coté Pérou pour profiter de l’Ile du Soleil en Bolivie).
Nous sommes donc partis au petit matin pour un circuit de 2 jours, 1 nuit en bateau. Nous avons choisi la formule tout organisé. Ça fait un peu tourisme de masse mais le groupe et le guide ont l’air sympas.

Première étape : les Îles flottantes Uros

Les Uros sont une petite communauté d’indiens vivant traditionnellement sur des îles flottantes construites en roseau et amarrées en plein lac Titicaca. Il se sont depuis peu ouverts au tourisme et permettent de visiter leurs îles afin de découvrir leur mode de vie. Cela leur permet d’assurer un revenu plus conséquent que via leurs sources de revenu traditionnelles qui sont en déclins.
Bon ça, c’est pour la légende… La vérité est plus proche des infos fournies par Wikipédia :

Les Uros se sont éteints complètement, dans les années 1950, abandonnant leur terre de roseaux aux Indiens aymaras de Puno. Ces derniers occupent les îles flottantes à des fins touristiques, en y perpétuant les traditions Uros.
Au début des années 2000, la langue des indiens Uros (que l’on appelle l’uru ou l’iru-utu) ne comptait plus que deux locuteurs sur une communauté indigène de moins de 200 personnes (parlant maintenant espagnol ou aymara).

Il se murmure même que le gouvernement a fait rapprocher les îles il y a peu (l’avantage qu’elle soient flottantes !) pour en faciliter l’accès aux touristes. Mais bon, malgré tous les commentaires négatifs que j’avais pu lire avant de partir (« c’est vraiment Disneyland », « de toute façon ils ne vivent même pas là et ne viennent que le matin pour les touristes »…), j’ai trouvé l’accueil très sincère et chaleureux. Les gens sont sympathiques, les explications et démonstrations intéressantes et en clou du spectacle, les femmes du village chantant Frère Jacques et Vamos a la Playa ! 😀 Et même s’il faut considérer ça comme une « prestation touristique », elle est certainement de bien plus haute qualité que nombre de celles qu’on peut trouver en France. Certes ils cherchent surtout à vendre, à vous faire repartir avec des souvenirs… mais à moins que ce ne soit le seul endroit que vous visitiez au Pérou, vous devez commencer à être habitués ! Après, il y a de nombreuses communautés, de nombreuses îles, toutes ne se valent peut-être pas.

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Deuxième étape : l’île d’Amantani

A l’arrivée sur Amantani, les femmes du village nous attendent. Nous allons être répartis dans nos familles pour la nuit. Virginie et moi nous retrouvons avec Coralie et Roxanne, du Sud, même si Roxanne vit désormais au Pérou suite à son mariage ! La famille est gentille mais le contact est distant. On nous sert à manger séparément, la femme semble timide. Il s’avère en fait qu’il s’agit de la fille de la maison. La mère est partie en ville pour quelques jours. Heureusement il y a les enfants. ?????????, David et Lily ; 14, 12 et 1 an. Très gentils et très ouverts. Bon, pas encore experts en Quena et Flute de pan (nos oreilles s’en souviennent) mais ça viendra 🙂 On apprend alors que les familles recoivent chacune leur tour les touristes. Cela leur apporte un petit complément de revenu. Mais ils n’ont en fait de touristes qu’une fois tous les 2 mois si je me souviens bien.

Le groupe se rejoint ensuite pour monter au sommet de l’île. Le panorama est magnifique, le coucher de soleil sur le lac inoubliable. C’est à ce moment que tous les se retrouvent au même endroit qu’on se rend compte qu’on est loin d’être les seuls à dormir sur l’île ! La suite du programme : retour à la maison, repas et fête traditionnelle en costume. Oui mais voilà… notre famille n’a pas l’air bien motivée pour la fête. « C’est un peu loin… », « Et puis en plus il faut passer le long du cimetière et il y a des esprits… », certes les excuses tombent bien, les esprits ont bon dos, mais les croyances semblent encor très fortes ici, « Bon et puis maintenant il est trop tard ». Plutôt que de nous laisser abattre, nous avons occupé la soirée différemment en aidant David à faire ses devoirs (le dimanche soir de 22h à minuit, c’est du propre !). Virginie s’est découvert des talents de pédagogue … mais a aussi pu apprécier la difficulté à comprendre le texte qu’il devait étudier !

Le lendemain matin (après une nuit avec les esprits de l’île), nous avons quand même pu essayer les cotumes traditionnels (je vous laisse apprécier les photos), avant de reprendre le bateau pour Taquile, l’île suivante.

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Troisième étape : l’île de Taquile

Passage beaucoup plus bref sur cette île ci, il reste quand même pas mal de bateau pour rentrer à Puno en soirée. Après une courte marche le groupe se rejoint au restaurant où le guide nous apporte les explications sur l’histoire et la culture de l’île. Ces deux-ci sont largement dominées par le textile et présentent quelques particularités telles que ce sont les hommes qui tricotent, tout le temps, en marchant, en parlant… pendant que les femmes filent la laine ; ou encore un code régit le porté du chapeau afin de définir les hommes célibataires ou non, cherchant ou non, une relation sérieuse ou non…

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De retour à Puno nous avons croisé Quentin, Delphine et Marianne qui ont pris la direction de Cusco via le bus touristique de jour. Virginie et moi avons choisi la solution de nuit, moins coûteuse (mais quelle nuit pourrie mes amis, à cause de la route pour laquelle j’utiliserai le même qualificatif), qui nous permettait de rester une journée de plus à Puno pour visiter Sillustani et faire quelques achats de souvenirs. Même s’il y a moins de boutiques, les souvenirs sont moins chers et les vendeurs moins collants. Nous avons également risqué notre vie lorsque l’échaffaudage supportant le feu d’artifice sur le parvis de la cathédrale s’est effondré, les fusées partant subitement dans toutes les directions !

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Pas de conseil particulier aux voyageurs, l’agence était correcte sans plus, l’hôtel était moyen (j’ai frôlé l’électrocution sous leurs satanées douches électrique… mon bras s’en est souvenu pendant quelques heures), mais il a au moins eu le mérite de nous conseiller le suivant, pour Cusco.

Copa… Copacabana

Après nos déboires du trajet Arequipa – Uyuni, notre beau planning se trouvait déjà bien perturbé… Quelques rapides calculs nous ont permis de voir qu’il restait assez de temps pour visiter Copacabana. Je n’avais pas vraiment prévu cette escale. Il faut dire que le site des conseils aux voyageurs du gouvernement est assez alarmiste. Extrait :

Il est déconseillé de se rendre dans la ville de Copacabana située au bord du lac Titicaca à la frontière entre le Pérou et la Bolivie. […] Il est rappelé que cette ville n’est pas totalement contrôlée par la police. […]

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/bolivie_12214/index.html

Mais Quentin et Delphine qui y étaient allés quelques semaines auparavant avec leur famille nous ont vivement encouragés à visiter cette petite ville. Et nous n’avons pas été déçus. Bourgade charmante et tranquille, très touristique, peu chère, et un magnifique point de vue sur le lac Titicaca du haut de la colline de la Vierge de Copacabana. N’y manquez pas le coucher de soleil ! … sauf si comme la pauvre Virginie vous êtes malade et clouée au lit :-S

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Copacabana ça restera aussi pour nous le point de départ d’un heureux enchaînement qui de fil en aiguille, de contacts en hôtels, nous a permis de rencontrer toutes les personnes qui nous ont permis de profiter à fond de la fin du voyage. C’est en effet l’hôtel de Copacabana qui nous a conseillé le suivant à Puno…

La suite demain ! 😉

PS : Si l’homonymie avec le quartier et la plage du même nom à Rio de Janeiro au Brésil vous interpelle, voici l’explication : Copacabana est l’un des quartiers les plus connus de la ville. Il était originellement appelé Sacopenapã. Au milieu du XIXe siècle, il a été renommé après la construction d’une chapelle habitant une réplique de la vierge de Copacabana, un petit village situé au bord du lac Titicaca en Bolivie. En 1754 un moine bénédictin, Antonio de Desterro Malheiro alors en perdition au large du Brésil se fit la promesse que s’il s’en sortait vivant, il donnerait le nom de son village à l’endroit où il échouerait.

Le tracé du pèlerinage de la Vierge de Copacabana. Je ne voulais pas les croire… mais c’est effectivement plus dur que ça n’y parait vu d’en bas !

Voir directement sur EveryTrail.com (il semble que la carte s’affiche mal avec tout autre navigateur que Firefox 🙁 )

Salar d’Uyuni et Sud Lipez, nous voilà en Bolivie

Petite intro avant d’arriver dans le vif du sujet : Nous voilà rentrés depuis presque 3 semaines maintenant ! Avec le déménagement (pour Virginie et moi), le temps passe trèèèès très vite. Comme promis, voici quand même le récit de notre mois de tourisme. C’est un peu tard, on a déjà raconté pas de choses à pas mal de gens, mais ça permet au moins de mettre les photos qui vont avec !

Le point de départ pour nos 4 semaines de tourisme était donc ce rendez-vous, à la gare routière d’Arequipa, à minuit, après la soirée d’anniversaire de Virginie. Le bus devait arriver à 1h de Lima pour nous emmener à La Paz en une quinzaine d’heure de trajet. Pourquoi rien qu’avec cette intro vous vous doutez déjà que ça ne s’est pas passé comme prévu ? … 🙂 Vous n’avez pas tort en tout cas ! Ce fameux bus s’est bien fait attendre ce soir là. Malgré l’heure tardive, les familles avaient choisi de nous accompagner au terminal et d’attendre avec nous. Un peu. Normalement. Jusqu’à ce qu’on commence à apprendre que le bus aurait « un peu » de retard. « Il est à Camana, il arrive dans 40 minutes ». Et Reina de nous préciser : « Camana est à 2h30 de route »… Résultat, les familles ont fini par rentrer, la plupart d’entre nous par s’endormir … et le bus par arriver avec 3h de retard. Apparemment le bus avait eu un souci au départ de Lima et avait du faire demi-tour pour réparer avant de repartir. Pour le tout début de notre mois de tourisme, ça commence bien !

C’est que la galère a continué. Arrivés à Juliaca, à mi-route, arrêt pour crevaison. Et il semblerait que le bus ne disposait pas de route de secours. Résultat démontage complet de la jante au milieu de la route… 3h de retard… et le stress qui commence à monter quant à la correspondance que nous devions prendre à La Paz. On avait pourtant prévu 5h de marge ! Pour finir en apothéose, alors que nous avions le terminal de bus en vue à 200m, le bus tombe en panne d’essence. Tout le monde se lève prêt à finir à pied mais voilà, nous sommes au beau milieu de la route, impossible de descendre les sacs de la soute sans se faire écraser. Ne reste qu’à attendre qu’un bidon arrive pour boucler les quelques mètres restants.

Et ce qui devait arriver arriva. Nous sommes arrivés à La Paz avec 6h de retard, 30 minutes après le départ du dernier bus à Uyuni. Entre hésitation et consternation nous avons finalement trouvé une solution de secours. Plutôt que d’attendre à La Paz, très grande ville peu sécurisante sur laquelle nous n’avions pris que très peu d’info, nous avons pris le dernier bus pour Potosi (en courant après pour l’arrêter alors qu’il commençait à partir). Nous avions prévu de visiter Potosi au retour d’Uyuni, ce sera à l’aller et le planning ne devrait pas trop en souffrir ! Nous sommes arrivés à Potosi au petit matin, après une super nuit dans un super bus, un peu réconfortés. Mais il ne faut pas croire que tout allait s’arranger si facilement. On découvre vite que les bus pour Uyuni partent en fin de matinée. La visite de Potosi sera courte. Tant pis pour les mines d’argent, tant pis pour la fête de la ville ayant lieu ce jour là. Autre problème, pour le moment, il n’est que 7h du matin et il n’y a rien d’ouvert (mais vraiment rien) ! On aura donc vu de Potosi quelques jolies ruelles et un bon nombre de façades de cafés et restaurants fermés. Heureusement on a fini par en trouver un ouvert, à 8h30. Tellement super que nous y avons terminé notre matinée, avant d’aller prendre le bus. Et quel bus encore une fois… Une route horrible, des locaux qui montent et descendent à chaque village… et résultat un couple de français qui se fait piquer son sac à dos avec passeports et tout !

Nous avons quand même fini par arriver à Uyuni en fin de journée. Nous n’avons qu’une nuit à passer et peu d’infos sur les bons hôtels. Nous choisissons donc une valeur sure, l’Hosteling International. Une catastrophe ! Service et confort minimaux. Pas d’eau, ni dans les toilettes, ni dans les douches… jusqu’à ce qu’on nous informe enfin le lendemain matin qu’effectivement les conduites de ce coté de l’hôtel avaient gelé et qu’il fallait tout traverser pour trouver l’eau courante.

Nous avons été plus chanceux sur l’agence de voyage pour les 4 jours dans le Salar d’Uyuni. Une jeune fille du bus nous en avait recommandé une. Bien entendu il s’est avéré plus tard qu’elle y travaillait… mais ses conseils se sont révélés très avisés. Le livre d’or était tout plein de recommandations sur le chauffeur prénommé Saul, et nous sommes tombés sur … Saul ! Résultat : 4 jours dans une ambiance très sympathique avec un super bon cuisto, doublé d’un guide très attentionné.

Jour 1 : Uyuni, Colchani & Salar

Départ à 11h, on entre directement dans le vif du sujet, directement dans le Salar. On commence à voir les premiers monticules de sel au village de Colchani. Mais l’effet d’immensité n’est pas encore prenant, il y a beaucoup de collines à l’horizon. Mais plus on s’enfonce, plus on se sent petit, au milieu de nulle part, dans ce désert blanc sans aucun relief. Saul roule tout droit. Pas de route. Pas besoin de toute façon. Sans connaître le Salar, aucune idée de la direction que nous prenons. Nous voyons tout de même petit à petit apparaître le Volcan Tunupa. Notre hôtel est à son pied. On nous avait prévenu de la précarité des hébergements dans le désert mais nous avons été agréablement surpris.
Juste avant le crépuscule Saul nous a de nouveau emmené dans le désert, suffisamment loin du volcan pour profiter au maximum du coucher de soleil. Vraiment impressionnant ! Comme il n’y a aucun relief, le soleil nous accompagne réellement jusqu’à la ligne d’horizon, étirant nos ombres sur des dizaines de mètres. (les gens des autres 4×4 qui étaient à l’hôtel, et donc des autres agences, n’ont pas eu la chance de faire cette excursion)

Jour 2 : Volcan Tunupa, Salar, Isla Incahuasi (Île aux Cactus) & Aguaquisa

Aujourd’hui c’est escalade de volcan ! 🙂 Saul nous emmène d’abord à mi-chemin en 4×4 et nous fait visiter une petite grotte ou sont visible des momies aux origines assez peu connues. On avait déjà vu des ossements et des momies entières mais là à 2/3 mètres, sans aucune protection, ça fait quand même bizarre. La suite se fait à pied. Nous sommes montés à 4400m environ, avec une ma-gni-fi-que vue sur le volcan. Ce n’était pas facile… mais ça valait le coup ! (hein Virginie 🙂 !)
Départ ensuite pour une traversée complète du Salar du Nord au Sud avec un pit-stop sur l’Ile aux Cactus. Des cactus de plus de 100 ans, de plus de 10m de haut, au beau milieu de nulle part. Une petite frayeur au moment de repartir, à l’heure donnée par notre guide, celui-ci est encore en train de bricoler une roue du 4×4, accompagné de tous les autres chauffeurs. Plus de peur que de mal ! Nous sommes quand même repartis avec un peu de retard, sans trop savoir pourquoi le pneu se dégonflait tout seul ! La nuit se fera à Aguaquisa dans un petit hôtel tout récent que notre agence propose en exclu pour sortir un peu des sentiers battus. L’exclusivité à quand même un prix : 5 bolivianos la douche (0,6€) et de l’électricité uniquement de 19h30 à 21h30 quand le groupe électrogène du village est mis en marche. Mais rien que la beauté du ciel étoilé vu d’un village sans électricité en vaut la chandelle ! (jeu de mots, jeu de mots 🙂 …)

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Jour 3 : Sud Lipez, Geysers, Volcans & Laguna Colorada

Le 3ème jour nous fait quitter le Salar, déjà. C’est vrai qu’on parle tout le temps de 3/4 jours dans le Salar d’Uyuni mais en fait la plupart des touristes n’y passent que la moitié du temps, l’autre se faisant dans un tout autre décor, le Sud Lipez. Ça reste désertique, c’est sur. Mais ici la thématique est plus l’activité volcanique omniprésente. Attention, il faut se lever très tôt pour voir les geysers et croiser les doigts pour avoir du beau temps afin de voir les fumerolles (ce qui n’a pas été notre cas). Attention bis, on commence à être très très en altitude là. Virginie pourra vus raconter les effets que ça peut avoir sur l’organisme, elle n’a malheureusement pas vu grand chose de la journée.
Nous avons continué toute la journée en direction du Sud, le long de la frontière Chilienne. Le but était de rejoindre la Laguna Colorada avant 16h, heure à partir de laquelle le soleil n’est plus assez haut pour voir les reflets rosés des minéraux du lac. Nuit non loin de la lagune, altitude toujours plus élevée, hôtel toujours plus rustique… température toujours plus froide ! (merci Saul et l’agence pour les bouillottes dans le duvet)

Jour 4 : Sud Lipez, Laguna Colorada, Laguna Verde & retour à Uyuni

Journée de routier ! Lever très tôt, mais bon, ça commence à devenir une habitude maintenant, pour descendre encore un peu jusqu’à la Lagune Verde. Après la rose la veille, celle-ci est émeraude. Un peu moins impressionnant mais le cadre est toujours autant magnifique. Nous sommes ensuite remonté droit vers Uyuni, passant de nouveau le long de la Laguna Colarada pour observer les flamands roses et nous arrêtant un instant pour dépanner un 4×4 ayant crevé.

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Bilan des 4 jours : Un décor de rêve, des conditions extrêmes, un guide-cuisto aux petits oignons… une sacrée belle aventure !

Retrouvez le tracé de notre périple dans les déserts boliviens :

Voir sur Everytrail.com
Vous remarquerez les 2 parties distinctes, le Salar tout plat à 3600m et le Sud Lipez très escarpé culminant à plus de 4900m. Le Salar est évidemment flagrant sur la vue GPS aussi.

Seul petit bémol de cette excursion au coeur de la Bolivie, le vol du sac de Marianne dans le bus du retour à La Paz. A peine un battement de cil, le bus même pas encore parti et le sac avait déjà disparu des compartiments au dessus de nos têtes…

Rubrique Conseils aux Voyageurs :
Évitez l’Hosteling International d’Uyuni mais faites confiance les yeux fermés à l’agence Nueva Aventura (693 3119) !!! Nous y avons payé 900 bolivianos (110€) pour 4 jours « all-inclusive » (même les pizzas) en voyage « privé ». Pourquoi privé ? Parce que les 4×4 ne partent qu’avec 6 ou 7 passagers. Il a donc fallu payer un peu plus pour en avoir un pour 5 mais au final, ce n’est quand même pas un luxe d’avoir un peu plus de place vu les heures passées dans le véhicule. Compter normalement 200 bolivianos par personne (négociable). Aussi, sachez que les transports Omar ne font aucun contrôle à la montée dans le bus et embarquent des locaux, ce qui nous a valu un sac en moins… C’est la seule différence avec l’autre opérateur 2 fois plus cher. Mais ça peut valoir le coup…


Flamands roses du Sud Lipez

La Laguna Colorada dans la tempête