Les Stars de Camaná !!

Samedi 27 juin matin : nous voilà en route pour 3h de bus chez les parents de Nadir, a Camaná, sur la côte Pacifique ! Un homme nous explique en espagnol comment le trajet va se passer. Au bout d’une heure, on commence a se demander ce qu’il peut bien raconter… En fait, il nous vante la qualité de ses produits cosmétiques : il ne fait pas partie du personnel ! 🙂

Le bus s’arrête faire des pauses de temps en temps. Des vendeurs de glaces, pâtisseries, yaourts ou autres dulces montent dans le bus nous vendre leurs produits. La dernière vendeuse est descendue 300m plus loin: le bus n’a pas attendu qu’elle redescende avant de partir !

3h plus tard (fini le gros dodo de Virginie 🙂 ), nous voilà arrivés à Camaná. Nous sommes accueillis par les parents de Nadir, avec un verre de vin local et un week end de plats succulents typiques du Pérou ! Après une digestion difficile 😉 , nous voilà partis pour une promenade dans les champs. Nous croisons les paysans qui rentrent du travail, nous visitons une ferme avec son élevage de cochons d’Inde ou cuy qui feront un très bon repas… C’est à ce moment que nous remercions intérieurement notre gentille Doctoresse du centre de vaccination de Tourcoing (Gare aux chiens errants ! Le reméde efficace: une vaccination à jour contre la rage et une grosse pierre à la main) 

Le samedi soir: promenade dans le centre de Camaná avec le frère de Nadir (Julio Caesar), sa cousine et sa petite fille de 6 mois trop mignonne. Un magasin d’ électroménager organisait une démonstration de ses appareils de sport en pleine rue ( dur le sport ici, c’était presque de la contorsion!), puis les parents de Nadir nous ont invités au restaurant, au menu: pollo (poulet) comme d’habitude mais cette fois-ci, pour changer du riz: des frites!!

Dimanche 28 juin: concours de Ceviche: plat typique du Pérou à base de poissons et crustacés. Le jury goûte avant de délibérer puis  » los turistas pueden probar » : des centaines d’yeux braqués sur nous. Pas le temps de comprendre, nous voilà une fourchette à la main en train de déguster ce fameux Ceviche. Puis, ça continue: les flashs crépitent, nous voilà en train de poser pour la presse locale. Nous voilà: LES STARS DE CAMANÁ !!

Puis « Vamos a la playa », Marianne est la première à toucher l’océan Pacifique !

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas non plus résisté à la tentation de monter dans un moto-taxi ! Photo ci-contre 😉 

Arequipa et la vie peruvienne….

Et oui, nous avons déja bien visité, grâce à nos correspondantes qui prennent bien soin de nous et nous emmènent partout 🙂

Arequipa est nommée la ville blanche car son centre historique est construit en pierre de lave blanche…Elle se trouve a 2300m d’altitude et, comme toutes les villes au Pérou, possède sa Plaza de Armas (Place d’Armes, pour les non-bilingues ! 😉 ). Elle a été construite sur une rivière, el río Chili.

La première chose que l’on ait découverte, ce sont les taxis qui nous ont emmené chez nous depuis l’aéroport ! Ce n’est d’ailleurs pas ce qui manque ici à Arequipa. Il faut avoir le coeur bien accroché, le piéton n’est jamais prioritaire ici, et mes infractions de distances de sécurité en France ne sont rien à côté ! Ca reste le mode de transport que nous utilisons avec nos correspondantes pour aller au centre ville depuis l’universite (proche de ma famille et de celle de Delphine).

Nos correspondantes nous ont aussi prévenu de faire attention aux ladrones, ou voleurs mais aussi pick-pockets, qui ne les épargnent pas non plus ! (vols de téléphones lors de communications par exemple)

La plaza de Armas, au centre de la ville, est toujours ensoleillée (sauf la nuit, bien sûr ! 😉 ). Elle est très jolie, il y a toujours du monde. Nous avons pu également bien observer les palomas comme lors de cette photo où les pigeons se battaient pour manger sur nos pieds.

L’Université Catholique Santa Maria de Arequipa

Dès notre arrivée, nous avons pu visiter l’université. Nous avons découvert les différents laboratoires mais aussi la salle d’anatomie: des cadavres à explorer, avec les odeurs bien sûr 😉 …  Sa beauté et sa végétation ne sont pas du tout comparables avec notre très chère fac de pharma, qui a un peu l’air triste à côté !

 

On a pris pas mal de photos déjà, on vous laisse un petit apercu… 😉

On a déjà assisté à des cours d’espagnol. On était 4: Delphine, Virginie, Joy de Chicago et un suisse-péruvien, avec qui nous avons pu jouer au Poker pendant le cours d’espagnol… (Joy était un peu réticent 😉 ). Notre objectif est d´être bilingue 😉 : 2h de cours le lundi, mercredi et vendredi !!!

En parlant de cours, les filles nous ont proposé de prendre des cours de salsa 🙂 Demonstration en rentrant !?… 

Nos correspondants

Nous voilà arrivés et bien installés !!

Chacun a bien été accueilli à l’aéroport, avec cris ou ballons de bienvenue ! Nous avons ensuite découvert notre futur chez nous ! Puis repos bien mérité.

Pour Marianne, ce sera Frecia Alejandra, la plus jeune (20ans), étudiante en droit qui a déjà beaucoup voyagé.

Delphine partagera l’appartement de Nadir dont les parents vivent  sur la côte Pacifique, à Camana.

Quentin: je ne vous explique plus, vous savez déjà 😉

Pour ma part, je partage la chambre de Karen, qui vit en colocation avec des amies, sa soeur et sa mère. Son père n’est pas à Arequipa car la famille vient d´Ilo, à 5h de là !

Voila 3 jours que nous sommes sur le sol péruvien et nous avons déjà bien visité…

PS : au passage, une petite photo qui donne une bonne idée du paysage qui nous entourera pendant 3 mois … et donc qu’on devra franchir pour aller se promener ! (cliquez pour zoomer)

Oui, Oui, on va donner des news ! Laissez nous juste le temps d’arriver !

Bon, puisque la foule en délire les réclame, je prends sur moi d’affronter le redoutable  clavier QWERTY pour vous donner des nouvelles !

Premièrement, pas de photo tout de suite, j’ai laissé le cable chez mon corres, donc il faudra attendre pour voir nos binettes de morts vivants dans l’avion !

Alors, pour l’avion, ce fut long, bruyant (je pensais pas que ce serait à ce point : dans les films Ça a toujours l’air très silencieux), fatigant, et on a fait que bouffer : en moyenne un repas ou snack ou collation toutes les 2 heures. Dans le long courrier, on a eu une télé perso avec un large choix de films, de jeux, et même un logiciel d’espagnol basique… On ressort de là avec une admiration sans faille pour l’hôtesse de l’air en charge de notre rangée qui s’est mis en 4 pour nous traduire tout ce que disais le commandant de bord (qui parlait anglais comme  une vache hollandaise  et ne baragouinait qu’un espagnol  hésitant comme le notre et donc difficile  à comprendre au dessus des moteurs et des conversations des voyageurs) et rassurer Delphine et nous aider dans le remplissage des papiers de Douane Péruvienne, alors même que pendant les 12 heures de vol elle est restée debout à servir les gens.

Enfin, après ce long voyage , de nombreux déchaussages et déceinturages douaniers, on est arrivé en Arequipa, accueillis par les cris de la correspondante de Marianne  » ¡ Marianne, Estoy aquí ! « , et là, ce fut le tourbillon… Une bonne quinzaine de personnes à saluer, autant de noms à retenir, et pas le temps de dire au revoir aux copines (n’oubliez pas que c’est le seul mec qui parle !) que nous voilà partis !

J’ai eu droit à une visite d’Arequipa by night, dans la voiture familiale, sans avoir le temps de faire de photos, trop occupé que j’étais à me concentrer sur mon espagnol, et le leur. (et ce malgré le fait que je sois debout depuis plus de 24 heures) Et puis il fallait profiter de la vue ! 

Enfin, installation dans la maison de mes hôtes, une jolie ferme toute bleue et constamment ouverte, avec ma chambre qui donne sur un grand balcon commun, vraiment très agréable. Franklin (à prononcer « frrrangklinn »), mon correspondant, a 22 ans, est en 5ème année de pharma comme nous et se destine aux contrôles de qualité dans les usines d’alimentation ou de médicaments.   

Le tout est très dépaysant, et aujourd’hui c’est encore mieux : promenade en centre ville avec les correspondants… J’ai vraiment l’impression d’être dans un de ces reportages sur les pays lointains… Sauf que là c’est moi le reporter !

Bon, à la prochaine ! Avec photos cette fois ! Ciao !

Les 10 commandements de l’Etudiant Pharma Lillois en mobilité…

La vie de postulant à la mobilité est dure pour les futurs pharmaciens qui désirent partir… Pour partir sans mal, suivez ces conseils !

1°)   Etre prêt à tout tu devras, car difficile est le chemin.

2°)   A temps tu t’y prendras, et pas à la dernière minute comme moi.

3°)   Heureux tu seras, quand un interlocuteur te répondras.

4°)   A la pêche aux infos tu iras, quand les choses assez vite n’iront pas.

5°)   Assuré tu seras, car sinon tu ne partiras pas. (et c’est dommage de ne le savoir qu’à 3 jours du départ)

6°)   Confiant tu resteras, quelles que soient les nouvelles démarches à accomplir.

7°)   Mme A. tu n’embêteras pas, même à la veille du départ quand Convention tu n’as pas.

8°)   Philippito tu admireras, car toujours, quand on lui demande de l’aide, il est là.

9°)   Les Anciens tu consulteras, pour savoir comment partir tu dois.

10°) Reconnaissant pour tout ça tu seras, car un beau voyage tu feras.

  Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage…  

Me voilà (r)assurée …

Aujourd’hui, nouvel article d’ordre pratique qui pourrait servir à d’autres : comment obtenir une assurance responsabilité civile pour stage à l’étranger ?

La première réponse qui vient à l’esprit est souvent : « bah on s’en fout, on doit bien être couvert quelque part avec toutes les assurances qui nous entourent… on verra là bas » … ce qui n’est peut-être pas faux. Oui mais voilà, l’université réclame le papier pour nous laisser partir !

J’appelle donc mon assurance, la MAHIF, qui me répond « pas de problème on vous envoie le papier ! ». Quelques jours plus tard, je le reçois, il s’agit d’une assistance, pas d’une responsabilité civile.
Je rappelle. On me renvoie un nouveau papier. Une attestation de responsabilité civile. Qui ne porte pas la mention « à l’étranger ».
Là, je commence à m’énerver. Je rappelle. J’explique que Quentin l’a eu, lui, ce maudit papier (par cette même assurance bien sur). On commence à me dire que je ne l’aurais jamais, que ça ne se fait pas, que ce n’est pas possible !
Grrrrr… Je me déplace à Lille ! Enfin, on me donne une info constructive : il se peut qu’il manque une option à mon contrat pour bénéficier de cette garantie. Je souscris l’option. 100€ par an.
Quelques jours plus tard… je reçois le papier qui indique clairement « responsabilité civile stage à l’étranger« . Oui, oui, vous ne revez pas, la mention « stage à l’étranger » apparait et est barrée !!!
Double grrrrrrrrrrrrrrr ! Je rappelle, on me dit une nouvelle fois que ce n’est pas possible, que même si Quentin a eu le papier, il n’est pas valide, que la MAHIF ne pourra jamais rien pour moi.
Soit. Admettons. Adieu la MAHIF… et de préciser que pour résilier mon option à 100€ complétement inutile, je dois maintenant envoyer un recommandé. Coût de l’opération : 5€ de courrier. Et je suis gentille, je compte pas le prix du téléphone !

Pendant ce temps, Nicolas appelle son assurance, la MASSIF. On ne sait jamais.
Et là, surprise : accueil très chaleureux, on ne comprend pas que la MAHIF ne puisse rien faire, on lui dit que chez eux c’est inclus dans le contrat responsabilité civile normale, autour de 35€ par an (hors frais d’adhésion MASSIF d’une quinzaine d’euros), aucun problème puisque c’est un stage non rémunéré de moins de 3 mois. Enfin une solution ?…
J’appelle donc à mon tour, le même jour, pour procéder à la souscription. Bien entendu, je tombe sur un nouvel interlocuteur, qui me fait vite déchanter : « Ah bin non Madame, aucune chance qu’on vous fasse ce type d’assurance, surtout si vous n’êtes pas encore sociétaire, et vous ne trouverez personne qui vous la fera, trop risqué ! ». Et de rajouter : « Vous avez le nom de la personne qui a renseigné votre ami ce matin ? Attendez je vais chercher… va falloir que je lui refasse une formation ! ».
Pffffff… (on passe de l’énervement au dépit au bout d’un moment)

Bon allez, je vois que vous l’attendez tous, voici la conclusion de l’histoire, LA solution ! Il a finalement fallu se tourner vers La Médicale. Le budget n’est pas négligeable (110€ pour 3 mois) mais le contrat nous apporte également des garanties supplémentaires sur les bagages ou d’éventuels retards, reports de départ, voire rappatriement.
Ouf, me voilà (r)assurée

Je tiens à préciser pour ceux qui se trouveraient dans ce cas de figure que cette solution reste un dernier recours désespéré car d’autres comme Quentin ont réussi a obtenir ce papier sans aucune difficulté… Peut-être qu’en s’y prenant plus tôt, autrement, ou avec encore plus de persévérance (si seulement c’est possible), j’y serais arrivé, qui sait ? …

* Les noms réels des assurances en cause ont volontairement été modifiés pour que vous ne puissiez pas les reconnaître 🙂
** A l’occasion je pourrais aussi vous faire un article sur le transfert à un nouveau nom d’une ligne Neuf, la prise en charge des mutuelles à l’étranger (enfin là j’attends d’être sure d’avoir réussi) ou encore comment aller à la pêche aux informations (bourses, …) quand il est difficile de communiquer avec l’université.

Et la machine s’embale !

Voilà une semaine qu’il pleut, avec un ciel gris-souris à vous fendre l’âme… (« C’est le Nord », dirait l’autre) De quoi nous enlever toute nostalgie du départ, quoi !

Enfin… Normalement ! Voilà t-y pas qu’une de nos aventurières nous fait des crises de panique à cause des récents déboires de l’aviation civile et de notre compagnie préférée… Bon, effectivement, pharmaciens oblige, la solution est toute trouvée : des anxiolytiques pour la demoiselle ! (bon, pour le moment ce ne sont que des conseils qu’on lui donne, on ne va pas la droguer à l’insu de son plein gré… Quoique…)

Sinon, tout vient à point à qui sait attendre, nous voici en plein dans les dernières questions d’organisation : plan de transport jusqu’à Roissy pour le jour J (on est quand même à J-12 !), préparatifs administratifs (achats de dollars US, le sol péruvien étant une denrée rare sur le sol français, même la Banque de France n’en a pas… Enfin, elle a pas de dollars non plus, alors…), et puis la fameuse étape des V.A.L.I.S.E.S !

(Je sais pas pour vous, mais j’ai toujours du mal à ne pas prévoir trop, mais là, pas le choix : 20 kg, c’est le maximum et il faut prévoir de la place pour les souvenirs et les nombreuses commandes de bonnets péruviens, lama en peluche et autres flûtes de pan, reçues de nos famille ! D’ailleurs, je lance un appel à tous : Non, nous ne sommes pas une entreprise d’exportation de spécialités péruviennes !) 

Impression d’avoir trop de choses à faire d’ici le départ ? Non, vous rigolez, on sera prêt à temps, et tous les 4, of course