Las Fiestas!!

Quand vous dites que vous partez au Pérou, tout le monde vous regarde avec des yeux ronds : « oh mon dieu mais c’est le tiers monde ». Alors, on se retrouve au Pérou avec des chaussures de randonnée et des polaires et les filles qui nous demandent : « Mais vous mettez pas de chaussures à talons en France, ni de boucles d’oreille » 🙂

Ni une, ni deux, ici c’est 4 fois moins cher qu’en France, ce qui est une bonne excuse pour aller faire les magasins : chaussures de sorties, boucles d’oreilles, robes de soirées, manucure….

Nous voila prêts pour aller danser la salsa.

Arequipa est une ville assez moderne avec ses discothèques à touristes et notamment le « Déwa Bou ». Un nom un peu particulier mais bon on cherche pas a en savoir plus, une fois arrivés devant on se rend compte qu’en fait c’est une discothéque française « le Déjà Vu » lol. Il y a aussi le  » le Balde » ou il srve des coktails dans des grands verres en plastiques collectifs.

Le jeudi soir c’est gratuit pour les filles et les étrangers ne payent pas, alors on en profite pour essayer d’apprendre à danser la salsa. Bon, certes, on est pas des profs mais je trouve qu’on se débrouille pas mal.

 

Alors, il faut savoir qu’ici, ils fêtent les 15 ans des jeunes filles encore mieux que les mariages en France. La veille de partir au colca, nous avons été invités aux 15 ans de la cousine d’un des correspondants. On s’attendaient à un petite fête mais 3 jours avant, on nous dit que c’est le genre de soirée ou tout le monde est bien habillé. Pas de souci, on achéte de jolies robes de soirées. Une fois arrivés la bas, on découvre un endroit magnifique avec des écrans géants avec des fotos de Christina, des fontaines de chocolat, son prénom écrit en lettres brillantes sur la pelouse du patio…. et effectivement heureusement qu’on est pas venu en polaire, ils étaient tous très bien habillés. Super soirée, c’était vraiment chouette d’avoir pu voir comment ils fêtaient ça!! (bon on est rentré a 3h et on est parti au Colca à 4h, c’était tout de suite moins fun).

Sinon, un peu plus sage, les soirées au « Mono Blanco », un bar français assez sympa, ou tous les français se rejoignent. Le « Cafe y Vino » : un autre bar français dans un lieu magique, ou il servent du très bon vin, et, en plus, ils font même des croques monsieur et des croques madame, notre petit péché mignon.

 

 

Je vous laisse admirer les fotos, elles parlent d’elles mêmes !!!!!!!!!!!

 

 

 

Un trek haut en couleur…

Coucou à tous !

Comme annoncé, nous avons enfin décidé de nous joindre à la foule des touristes qui se jettent sur le Canyon de Colca comme la Peste (ou la grippe A H1N1, au choix) sur le Pauvre Monde.

L’agence choisie, nous avons décidé la formule aventureuse : le trek de 3 jours et 2 nuits. On partira à 5 avec Franklin qui étant Arequipénien, ne connait pas le Canyon. (logique, non ?)

Départ dimanche 26 juillet à 3 heures du matin (enfin 3h40, toujours les trois quarts d’heure académiques péruviens), après les 15 ans de la cousine de Franklin, fête que l’on a quitté à 2h45 du matin…

Nous arrivons donc éminemment crevés au canyon, sous la pluie et la neige… Malgré tout, nous apercevons 6 condors au lieu-dit la Cruz del Condor avant de continuer vers Cabanaconde pour entamer le vrai voyage : la descente à pied vers le fond du Canyon, en compagnie de Lee de Seattle, Laure de Paris et Gabi de Munich…

 

En route, donc, avec Juan Carlos, notre guide à propos duquel les avis sont partagés, mais qu’on aime bien quand même, malgré son entrée en matière quelque peu abrupte : « Bon maintenant vous m’écoutez, si vous voulez que je vous respecte, respectez moi ! » dit-il aux gens qui ne l’écoutaient pas lors de son premier contact avec le groupe, alors même qu’il ne s’était  pas présenté et qu’on ne savait pas qui était ce type aux allures d’inca qui baragouinait un truc en anglais !

Nous entamons donc la descente, 4 heures de marche avec les pieds qui appuient sur l’avant de la chaussure (Aouch, l’ongle incarné !), avec le retour de la pluie vers le milieu du chemin, rendant la descente glissante et l’humeur terne…

En arrivant au fond, nous  découvrons notre « Lodge », terme qui cache une hutte en paille avec des murs en torchis, éclairée à la bougie, car pas d’électricité dans cet endroit reculé… Sentiment d’être loin de tout, ce qui fait du bien.

Deuxième jour : en route vers l’Oasis, avec une étape dans un mini-musée de la culture canyonesque et les mots en quechua qui s’y rattache, mais comme J-C est quelqu’un qui aime bien aller vite, on ne s’attarde pas ! Avant l’oasis, on voit fleurir sur les rochers des flèches et des pancartes indiquant notre route comme étant le chemin du paradis… Ce qui est vrai, car trouver une piscine fraîche après 4 heures de marche en plein cagniard (eh oui, les nuages nous ont quitté pour aller enneiger les volcans d’Arequipa), c’est presque le paradis…  


Après une baignade bien méritée, Almuerzo cuisiné par J-C, qui est quand même un bon cuisinier, repos, ballade tranquille, petite soirée sympa avec les autres à chanter des chansons en anglais, français (un canon épique sur un Frère Jacques arrosé au Pisco), à danser des danses pour enfants de tous les pays, y compris d’Israël (merci aux 2 israëliennes rencontrées là bas)…  A suivi une petite séance des hymnes : seul péruvien, Franklin ne souvenait pas de son Hymne, mais la ferveur de notre Marseillaise a vite fait oublier l’épisode… (on devrait toujours faire chanter la Marseillaise par des filles un peu émêchées)

Dernier jour, debout 5h15, départ 6h10, après une nuit agitée pour certains (merci au tube digestif de Ninie…) et un petit déjeuner frugal… Et c’est parti pour la remontée du canyon, prévue par J-C en 3h30, effectuée en 2h40 par la fine équipe, et encore moins par Virginie, qui a triché car, suite à ses ennuis nocturnes (et les nôtres, du coup), elle a loué une mule pour faire la remontée. (1h40, c’est pas du jeu !)

Arrivés à Cabanaconde, on retourne en bus à la Cruz del Condor pour mieux voir la vue (très jolie, sans nuage et sans neige), un autre mirador, puis les bains thermaux de la Calera à Chivay (avec un V et pas avec un M, petite précisions pour les Bièrophiles) : eau à 39 degrés, c’est très bon pour les muscles endoloris… Dernier repas dans un resto buffet très sympa et retour à Arequipa, non sans un dernier arrêt au Mirador des Volcans à 4910 m  pour voir tous les  volcans de la région, et le tout avec une neige balnche qui a tout recouvert lors du passage de cette perturbation un peu trop rapide cette année… Eh oui, l’enneigement des volcans se fait géneralement la semaine avant le 15 août, ce qui fait que le Misti est enneigé pour les fêtes d’Arequipa… Maintenant, les arequipéniens ont peur que la neige ne tienne pas jusque là !

Retour en Arequipa vers 18h30, crevés mais heureux de s’être donné tout ce mal !

Allez, Bisous mes gins et pis à D’min ! (C’est du Ch’ti, pour les alcooliques qui, comme Marianne, lisent génépi et pas « mes gins »…)

Les 15 ans de la cousine de Franklin!

Samedi soir, nous avons été invité aux 15ans de la cousine de Franklin. Quoi de plus ordinaire? Et bien ici, ce n’est pas un anniversaire comme les autres.

C’est la présentation de la jeune fille à la société: une fête avec un grand F, mieux qu’un mariage. Cette fête est l’influence d’une émission des Etats Unis, où les filles veulent faire la plus belle fête pour leur 15ans!

 

 

On s’est bien amusés, Crisita a quitté sa belle robe pour nous faire de belles danses avec ses amis pendant la soirée, on nous a offert de magnifiques chapeaux, …la soirée a été trop courte car il a fallu partir pour l’arrivée du bus pour le Colca dans la nuit à 3h ! 😉

La famille de Virginie

Le papa de Karen a pu venir à Arequipa pour voir sa troisième fille. 😉

Ce fut assez court et fatiguant pour lui (10h de bus aller-retour). Je vous présente donc ma famille au complet qui s’occupe extrêmement bien de moi!…Je vais peut être rester ici! 🙂

Il y a donc Karen, ma correspondante,étudiante en pharmacie qui reviendra avec moi en France! Etel, sa soeurette, étudiante en Odontologie: je prends des cours de temps en temps 🙂

Reina, la maman, un amour, qui fait TOUT pour moi: des bons petits plats jusqu’à ma santé (ampoules aux pieds, petites plaies). Merci « maman »! Et voilà donc le papa, Hernán!

…Ah oui, et la soeurette, Delphine qui ne dors pas là mais mange avec nous: mais elle, elle parle franÇais…;)

La pharmacie

Nous travaillons donc à la pharmacie générale de l’hôpital, voici quelques photos, elle n’est pas très grande. (Il y a également une mini pharmacie aux urgences où on se marche encore plus dessus..) 

 

Arrivée 7h ou plutôt 7h30: inventaire, comptage de boites, Ça va, on peut compter en franÇais! 🙂

Vers 8h15, on part en service: Oncologie ce mois-ci, Medecine des femmes le mois prochain pour faire le tour avec les médecins. On vous présentera aussi un peu les services, si on arrive à y faire quelques photos. 🙂

Puis, petite pause bien méritée avant de repartir à la pharmacie pour préparer les ordonnances que les pharmaciens délivreront aux patients.

Il y a un système de vente des médicaments aux patients et un système SIS : certains patients peuvent obtenir un nombre limité de médicaments gratuitement, quand ils n’ont pas les moyens.

Selon les médicaments disponibles dans la pharmacie, on leur prépare et délivre les médicaments. Les médicaments non disponibles seront à aller chercher dans une pharmacie à l’extérieur. Comprimés, dispositifs médicaux, quelques préparations,..Ça fait bizarre que ce soit à moi qu’on demande d’attraper les fils de sutures tout en haut!! C’est plutôt moi qui demande en France. Les péruviens sont pas bien grands.

Quelques photos supplèmentaires dans l’album photo!!