La famille de Virginie

Le papa de Karen a pu venir à Arequipa pour voir sa troisième fille. 😉

Ce fut assez court et fatiguant pour lui (10h de bus aller-retour). Je vous présente donc ma famille au complet qui s’occupe extrêmement bien de moi!…Je vais peut être rester ici! 🙂

Il y a donc Karen, ma correspondante,étudiante en pharmacie qui reviendra avec moi en France! Etel, sa soeurette, étudiante en Odontologie: je prends des cours de temps en temps 🙂

Reina, la maman, un amour, qui fait TOUT pour moi: des bons petits plats jusqu’à ma santé (ampoules aux pieds, petites plaies). Merci « maman »! Et voilà donc le papa, Hernán!

…Ah oui, et la soeurette, Delphine qui ne dors pas là mais mange avec nous: mais elle, elle parle franÇais…;)

14 Juillet au Pérou

Alors que nous avions pratiquement tous les 4 oubliés que le 14 juillet c’est la fête nationale en France, et bien apparemment, ici, tout le monde le sait. En route pour Plaza Vea, le seul hypermarché d’Arequipa (ça fait bizarre, on se croirait à Auchan).

Ce fut difficile de trouver les bons ingrédients surtout quand on demande de la ciboulette et qu’ on vous regarde avec des yeux ronds parce que en fait ça s’apelle de l’oignon de Chine, mais bon, on fait avec ce qu’on peut. 

Menu :

  • Aprero : chips, coca rien de bien de chez nous.
  • Entrée : crêpes à la  béchamel (faite avec beaucoup d’amour par notre Ninie), jambon, fromage (ici pas de gruyère, tout ce qu’on sait, c’est qu’il a fondu dans la sauce)
  • Ensuite, roulés de Dinde façon QUENTIN : poulet (pas non plus d’escalope de Dinde), fromage, prosciutto humm!! tout ça enroulés et tenus pas des cures dents.
  • Accompagnés par ses pommes au four façon  « Maman  » (j’ai exporté ta recette au Perou :-))
  • Dessert : tarte tatin, pavé au chocolat de NINIE, fondue chamalows au chocolat.

Seulement voila, le 14 après midi, coup de fil : les étudiants en médecine nous invitent à manger des crêpes et de la ratatouille, c’est parti, on fait les desserts.

La tarte Tatin était salée (ne jamais faire de pate brisée avec du beurre salé, à retenir), pour dire de pas arriver qu’avec une tarte inmangeable, on fait un marbré: qui a brulé dans le four!!!. Pas grave, soirée du 14 agréable tous ensemble, et le 15, bonne ambiance avec nos correspondants qui ont été épatés par nos talents culinaires.

Pas de feu d’artifice cette année, juste une petite démonstration de la danse des canards et du Scottish!!

L’ Inca Kola !

C’est LA boisson du Pérou, couleur jaune et goût de chewing-gum (bon, il parait mais perso, ca m’a plutôt fait penser à un goût de colorant jaune, légèrement citronné) !

Elle concurrence le Coca Cola : c’est le seul pays avec l’Ecosse (et son « Irn-Bru ») à détenir plus de part de marché au Pérou pour sa boisson que le Coca Cola!

Ici, il y a beaucoup de boissons couleurs..fluos ! 😉

L’Inca Cola, ici:

 

 

Anecdotes, la suite !

La randonnée de Sogay :

Alors, il faut que je vous explique un pti peu avant l’article à venir sur cette journée très riche en imprévus… Samedi 11/07 nous avions décidé d’aller voir les cataractes de Sogay à une heure de route d’Arequipa… Première surprise, le bus ne va pas jusqu’à Sogay : Nous devons aller à pied jusque Quequeña sur 3 Km (sur une route avec une montée de 20 %) soit 35 minutes, puis la même chose sur une piste en terre battue jusque Sogay. Arrivés là, on nous dit qu’il faut deux heures de marche pour aller aux chutes d’eau… Qu’à cela ne tienne, on a peur de rien !

Bon le truc qui doit figurer ici (oui, il y aura un article spécial Sogay), c’est un évènement rigolo du retour. C’était en descente donc tout le monde était détendu, et Virginie et moi avions donc entrepris d’apprendre à Franklin, qui nous accompagnait (à son grand dam, lui qui n’aime pas la marche !), la chanson d’Anaïs sur les ptis couples… (Sisisisi ! Vous ne connaissez que Ça ! JE HAIS LES COUPLES QUI ME RAPPELLENT QUE JE SUIS SEULE, JE DETESTE LES COUPLES, JE LES HAIS TOUT COURT ! Ça vous dit quelque chose ? Non, tant pis !) Bon, en plus, le soleil nous avait un peu tapé sur la tête, donc que faisons-nous, je vous le donne en mille : on se met, Virginie et moi, à brailler cette chanson dans la montagne désertique péruvienne, en se trémoussant pour donner corps au spectacle…

Sauf que, à votre avis, on rencontre quoi dans le désert ? Hein ? Ben des cactus évidemment ! Et qui était du côté du cactus, quand elle à ouvert les bras pour peaufiner son interprétation ? Notre Ninie internationale, bien sûr ! Bon plus de peur que de mal, il ne s’agit que de quelques éraflures, on a pas dû y aller à la pince à épiler, et pas de risque de Tétanos, du coup !

Et devinez le plus drôle, c’est que Ninie ne l’avait pas vu, ce gigantesque cactus-candélabre qui tenait plus du hérisson géant de plusieurs mètres de haut que de la gentille plante d’intérieur ! 

Un dimanche au cheval :

Ici, aussi, l’histoire est rigolote. Nous avions décidés d’aller faire du cheval à Characato, encore une fois à une heure de nos maisons respectives… Franklin nous explique qu’il connait le chemin, et qu’il peut nous guider, nous le suivrons donc !

Première déconvenue : Franklin nous dit connaitre un raccourci qui suit une petite rivière jusqu’au lieu où se pratique la randonnée en cheval, 15 min maxi ! Sauf que la rivière est sortie de son lit plusieurs fois depuis 2005, la dernière fois qu’il est allé là-bas, et que donc le chemin traverse la rivière à gué plusieurs fois, rendant la randonnée ardue, surtout pour les filles qui n’avait pas les chaussures adéquates puisque normalement, on ne devait pas marcher beaucoup… En Converse ou en bottes à talons au milieu de la rivière, c’était accrobatique !

Deuxième déconvenue : Après 1h30 de marche dans l’eau et la boue et le sable poussièreux, on se retrouve au lieu en question, où nous attend 1 seul cheval famélique, ce qui est problématique puisque nous sommes 8 et bien nourris ! (Certes bien malgré nous, mais tout de même)  Nous décidons donc de retourner à Sabandia, lieu de la première rando à cheval des filles…. Sauf que… Il faut un moyen de transport ! Soit un taxi jaune (une espèce de pot de yahourt jaune de la taille d’une petite twingo en moins pratique, et prévu pour 4), où l’on s’entasse à 8. (non, non, pas peur de risquer sa vie, de toute faÇon c’était Ça oú remarcher 1h30 ce que certains ne pouvaient pas !) Puis on reprend un combi, minuscule et bondé, où on s’entasse de nouveau pour arriver à Sabandia, où nous attendent 8 chevaux pour partir en promenade… Sauf que… Suite dans l’article sur ce dimanche à cheval !

A bon entendeur, Salut !

Les premières anecdotes…

Nuit à Camana un peu agitée : on vous explique : nous (les trois filles) dormons dans la même chambre à poings fermés. Puis, à 4h du matin une musique espagnole envahit la chambre : réveil en sursaut !! Pendant 5 minutes, Marianne la plus motivée (NON, on n’a pas fait semblant de ne pas entendre mais un peu quand même) retrouve le téléphone responsable dans un tiroir au fin fond de la chambre. Trois tentatives d’arrêt puis nous trouvons comment arrêter le téléphone (Delphine a preque cessé son fou rire alors que  » la marmota »  (certains la reconnaitront: Virginie) s’est déjà rendormie).

Le Rocotto : petite anecdote de notre Ninie nationale. Avant de commencer, je tiens à démentir une information: toutes les personnes qui sont parties avant nous, nous ont dit qu’on allait maigrir au Pérou et bien C’EST FAUX !! On ne fait que manger depuis qu’on est arrivé, c’est une horreur !! Tout ça pour dire que quand nous sommes allés le week end dernier chez les parents de Nadir, aussitôt arrivés, nous voilà à table ! On nous sert une pomme de terre recouverte de fromage et un légume rouge farci de viande, pour Virginie aucun doute : c’est un poivon et elle adore ca. Elle le coupe et porte un gros morceau à sa bouche. Elle devient rouge et commence à tousser : le feu avait envahit sa bouche !! On nous explique ensuite que ce n’est pas un poivron mais du Rocotto, un légume péruvien qui pique beaucoup. Ils enlèvent le centre qui est très piquant et laissent le reste qui doit normalement être plus doux mais qui ne se mange pas !!! 🙂 Ça nous a servi de leçon, tout le monde après mangeait son Rocotto avec beaucoup de prudence.

La visite de l’universite à Majes : le vendredi 3 juillet, la faculté d’Arequipa dont nous dépendons pour notre stage, organisait une journée à Majes, une petite ville à 2h de route d’Arequipa, avec tous les autres étudiants étrangers qui sont venus faire leur stage ici. La veille, au soir, Nadir et Karen nous préviennent (Virginie et Delphine) : il faut partir à 6h30 de la maison pour être à 6h45 à la faculté car le bus part à 7h. A 6h15, nous déjeunons puis nous partons tranquillement à pied à la fac: Nous arrivons devant le lieu de rendez vous et là, personne: on entend un combi klaxonner il est 6h45 aucune réaction de notre part (le monsieur crie comme d’habitude pour faire monter les gens !). Virginie me dit : le señor du combi, on dirait qu’il crie « DELPHINA ». Et oui, on se rend compte qu’il criait bien « DELPHINA » et qu’en fait ils étaient en train de partir sans nous! On s’attendait à un super bus. Le matin, j’avais même demandé à la maman de Karen si il allait avoir des toilettes dans le bus. On court pour les rattraper et nous voila parti en combi tous entassés les uns sur les autres…

Arequipa et la vie peruvienne….

Et oui, nous avons déja bien visité, grâce à nos correspondantes qui prennent bien soin de nous et nous emmènent partout 🙂

Arequipa est nommée la ville blanche car son centre historique est construit en pierre de lave blanche…Elle se trouve a 2300m d’altitude et, comme toutes les villes au Pérou, possède sa Plaza de Armas (Place d’Armes, pour les non-bilingues ! 😉 ). Elle a été construite sur une rivière, el río Chili.

La première chose que l’on ait découverte, ce sont les taxis qui nous ont emmené chez nous depuis l’aéroport ! Ce n’est d’ailleurs pas ce qui manque ici à Arequipa. Il faut avoir le coeur bien accroché, le piéton n’est jamais prioritaire ici, et mes infractions de distances de sécurité en France ne sont rien à côté ! Ca reste le mode de transport que nous utilisons avec nos correspondantes pour aller au centre ville depuis l’universite (proche de ma famille et de celle de Delphine).

Nos correspondantes nous ont aussi prévenu de faire attention aux ladrones, ou voleurs mais aussi pick-pockets, qui ne les épargnent pas non plus ! (vols de téléphones lors de communications par exemple)

La plaza de Armas, au centre de la ville, est toujours ensoleillée (sauf la nuit, bien sûr ! 😉 ). Elle est très jolie, il y a toujours du monde. Nous avons pu également bien observer les palomas comme lors de cette photo où les pigeons se battaient pour manger sur nos pieds.

Nos correspondants

Nous voilà arrivés et bien installés !!

Chacun a bien été accueilli à l’aéroport, avec cris ou ballons de bienvenue ! Nous avons ensuite découvert notre futur chez nous ! Puis repos bien mérité.

Pour Marianne, ce sera Frecia Alejandra, la plus jeune (20ans), étudiante en droit qui a déjà beaucoup voyagé.

Delphine partagera l’appartement de Nadir dont les parents vivent  sur la côte Pacifique, à Camana.

Quentin: je ne vous explique plus, vous savez déjà 😉

Pour ma part, je partage la chambre de Karen, qui vit en colocation avec des amies, sa soeur et sa mère. Son père n’est pas à Arequipa car la famille vient d´Ilo, à 5h de là !

Voila 3 jours que nous sommes sur le sol péruvien et nous avons déjà bien visité…

PS : au passage, une petite photo qui donne une bonne idée du paysage qui nous entourera pendant 3 mois … et donc qu’on devra franchir pour aller se promener ! (cliquez pour zoomer)

Oui, Oui, on va donner des news ! Laissez nous juste le temps d’arriver !

Bon, puisque la foule en délire les réclame, je prends sur moi d’affronter le redoutable  clavier QWERTY pour vous donner des nouvelles !

Premièrement, pas de photo tout de suite, j’ai laissé le cable chez mon corres, donc il faudra attendre pour voir nos binettes de morts vivants dans l’avion !

Alors, pour l’avion, ce fut long, bruyant (je pensais pas que ce serait à ce point : dans les films Ça a toujours l’air très silencieux), fatigant, et on a fait que bouffer : en moyenne un repas ou snack ou collation toutes les 2 heures. Dans le long courrier, on a eu une télé perso avec un large choix de films, de jeux, et même un logiciel d’espagnol basique… On ressort de là avec une admiration sans faille pour l’hôtesse de l’air en charge de notre rangée qui s’est mis en 4 pour nous traduire tout ce que disais le commandant de bord (qui parlait anglais comme  une vache hollandaise  et ne baragouinait qu’un espagnol  hésitant comme le notre et donc difficile  à comprendre au dessus des moteurs et des conversations des voyageurs) et rassurer Delphine et nous aider dans le remplissage des papiers de Douane Péruvienne, alors même que pendant les 12 heures de vol elle est restée debout à servir les gens.

Enfin, après ce long voyage , de nombreux déchaussages et déceinturages douaniers, on est arrivé en Arequipa, accueillis par les cris de la correspondante de Marianne  » ¡ Marianne, Estoy aquí ! « , et là, ce fut le tourbillon… Une bonne quinzaine de personnes à saluer, autant de noms à retenir, et pas le temps de dire au revoir aux copines (n’oubliez pas que c’est le seul mec qui parle !) que nous voilà partis !

J’ai eu droit à une visite d’Arequipa by night, dans la voiture familiale, sans avoir le temps de faire de photos, trop occupé que j’étais à me concentrer sur mon espagnol, et le leur. (et ce malgré le fait que je sois debout depuis plus de 24 heures) Et puis il fallait profiter de la vue ! 

Enfin, installation dans la maison de mes hôtes, une jolie ferme toute bleue et constamment ouverte, avec ma chambre qui donne sur un grand balcon commun, vraiment très agréable. Franklin (à prononcer « frrrangklinn »), mon correspondant, a 22 ans, est en 5ème année de pharma comme nous et se destine aux contrôles de qualité dans les usines d’alimentation ou de médicaments.   

Le tout est très dépaysant, et aujourd’hui c’est encore mieux : promenade en centre ville avec les correspondants… J’ai vraiment l’impression d’être dans un de ces reportages sur les pays lointains… Sauf que là c’est moi le reporter !

Bon, à la prochaine ! Avec photos cette fois ! Ciao !

La grippe A et un avion perdu !


Voilà l’actualité du moment !!!

Evidemment, ce n’est pas ce que l’on aurait espéré, quelques semaines avant de partir ! Surtout pour les personnes qui ont peur de l’avion, ou pour qui c’est le « baptême de l’air »…..!

=> Pour la grippe A, nous avions déjà prévu d’emporter des masques, et bien, ce sera double dose 😉 Le vaccin arrivera trop tard pour pouvoir l’emporter !

=> Et pour ce qui est de l’avion (AIR FRANCE !) perdu….et bien, certains se consolent en se disant qu’on aura toujours moins de chance de mourir en avion qu’en voiture, d’autres ont jeté au feu leur TV, radios, … La solution miracle n’existe malheureusement pas !

Pas mal de préparatifs, nous avons l’esprit assez occupé pour ne pas trop penser à tout ça…

J-19, ça rapproche! 🙂