La randonnée de Sogay :
Alors, il faut que je vous explique un pti peu avant l’article à venir sur cette journée très riche en imprévus… Samedi 11/07 nous avions décidé d’aller voir les cataractes de Sogay à une heure de route d’Arequipa… Première surprise, le bus ne va pas jusqu’à Sogay : Nous devons aller à pied jusque Quequeña sur 3 Km (sur une route avec une montée de 20 %) soit 35 minutes, puis la même chose sur une piste en terre battue jusque Sogay. Arrivés là, on nous dit qu’il faut deux heures de marche pour aller aux chutes d’eau… Qu’à cela ne tienne, on a peur de rien !
Bon le truc qui doit figurer ici (oui, il y aura un article spécial Sogay), c’est un évènement rigolo du retour. C’était en descente donc tout le monde était détendu, et Virginie et moi avions donc entrepris d’apprendre à Franklin, qui nous accompagnait (à son grand dam, lui qui n’aime pas la marche !), la chanson d’Anaïs sur les ptis couples… (Sisisisi ! Vous ne connaissez que Ça ! JE HAIS LES COUPLES QUI ME RAPPELLENT QUE JE SUIS SEULE, JE DETESTE LES COUPLES, JE LES HAIS TOUT COURT ! Ça vous dit quelque chose ? Non, tant pis !) Bon, en plus, le soleil nous avait un peu tapé sur la tête, donc que faisons-nous, je vous le donne en mille : on se met, Virginie et moi, à brailler cette chanson dans la montagne désertique péruvienne, en se trémoussant pour donner corps au spectacle…
Sauf que, à votre avis, on rencontre quoi dans le désert ? Hein ? Ben des cactus évidemment ! Et qui était du côté du cactus, quand elle à ouvert les bras pour peaufiner son interprétation ? Notre Ninie internationale, bien sûr ! Bon plus de peur que de mal, il ne s’agit que de quelques éraflures, on a pas dû y aller à la pince à épiler, et pas de risque de Tétanos, du coup !
Et devinez le plus drôle, c’est que Ninie ne l’avait pas vu, ce gigantesque cactus-candélabre qui tenait plus du hérisson géant de plusieurs mètres de haut que de la gentille plante d’intérieur !
Un dimanche au cheval :
Ici, aussi, l’histoire est rigolote. Nous avions décidés d’aller faire du cheval à Characato, encore une fois à une heure de nos maisons respectives… Franklin nous explique qu’il connait le chemin, et qu’il peut nous guider, nous le suivrons donc !
Première déconvenue : Franklin nous dit connaitre un raccourci qui suit une petite rivière jusqu’au lieu où se pratique la randonnée en cheval, 15 min maxi ! Sauf que la rivière est sortie de son lit plusieurs fois depuis 2005, la dernière fois qu’il est allé là-bas, et que donc le chemin traverse la rivière à gué plusieurs fois, rendant la randonnée ardue, surtout pour les filles qui n’avait pas les chaussures adéquates puisque normalement, on ne devait pas marcher beaucoup… En Converse ou en bottes à talons au milieu de la rivière, c’était accrobatique !
Deuxième déconvenue : Après 1h30 de marche dans l’eau et la boue et le sable poussièreux, on se retrouve au lieu en question, où nous attend 1 seul cheval famélique, ce qui est problématique puisque nous sommes 8 et bien nourris ! (Certes bien malgré nous, mais tout de même) Nous décidons donc de retourner à Sabandia, lieu de la première rando à cheval des filles…. Sauf que… Il faut un moyen de transport ! Soit un taxi jaune (une espèce de pot de yahourt jaune de la taille d’une petite twingo en moins pratique, et prévu pour 4), où l’on s’entasse à 8. (non, non, pas peur de risquer sa vie, de toute faÇon c’était Ça oú remarcher 1h30 ce que certains ne pouvaient pas !) Puis on reprend un combi, minuscule et bondé, où on s’entasse de nouveau pour arriver à Sabandia, où nous attendent 8 chevaux pour partir en promenade… Sauf que… Suite dans l’article sur ce dimanche à cheval !
A bon entendeur, Salut !