Les cascades de Yura ???

Dimanche, maillot de bain dans le sac, nous partons pour Yura où nous attendent bains thermaux, cascades, ….

Nos copains de l’office de tourisme ne pouvant pas venir, premier problème : on descend où? Plaza de Yura, Ça nous paraît plutôt bien !!… personne sauf quelques touristes. On leur demande où il faut aller et ils nous disent que c’est encore plus haut, mais ils ne savent pas trop : « demandez à des gens du coin ! « .

Et là, Marianne voit une voiture arrêtée et n’hésite pas à poser la question à ces « gens du coin » ! Ils nous disent que l’on doit encore monter plus haut, que ce n’est pas là du tout et qu’il va falloir marcher !! On se met donc en route. La voiture nous appelle : on va vous y amener ! « Petite » précision : ces « gens du coin », c’est la POLICIA !!

 

Sept dans la voiture de police péruvienne, 3 devant, 4 derrière, Ça ne leur parait pas anormal. On patrouille à 30km/h, normal pour la police, moins pour nous… Une petit sirène pour prévenir qu’on est là. Nous voilà arrivés, le policier nous réclame une photo et nous laisse pour 7km de marche avant de voir ces magnifiques cascades!! 🙂

Climat très sec, pas une goutte d’eau à l’horizon, le désert ! Un petit doute puis on continue… Sept km entre descentes et montées, assez difficile, vivement les cascades ! 🙂 Kilomètre 7, on y est : mais où sont les cascades ? Le seul habitant du coin nous dit « par là », on suit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de chemin ! Pas de cascades, ou alors de très petites…

Un peu déçus, on rentre, en affrontant les chiens qui, OUF, étaient attachés et les 7km. Direction les bains thermaux ! Arrivés à 16h30, les bains thermaux fermaient à 14h ! On déjeune donc avant de repartir, bien fatigués par cette journée…

 

Descente du volcan Chachani en VTT !!

Samedi matin, nous voilà partis direction le Chachani !!

Une heure de route, tranquillement pour s’habituer à l’altitude et aussi parce que les ravins étaient assez profonds!! :S

Et c’est parti…casques, protections sur toutes les parties du corps. Un touriste italien (un professionnel ? il en avait quasi l’air en tout cas!) nous accompagne, si on peut dire Ça comme Ça (il nous accompagnait surtout pendant les rares pauses lol).

Tout s’est bien passé, on s’est bien amusés. Le paysage était vraiment magnifique: vue sur Arequipa, le Mitsi,… Bien sûr, il y a eu quelques passages plus difficile que d’autres, notamment dans le sable!! :S Je regarderais d’un autre oeil l’enduro du Touquet…

Dans cette descente, il y avait aussi des montées, dont une assez difficile, merci le 4×4!! 😉

Pour ma part, certaines parties du corps ont plus soufferts que d’autres, et encore 2jrs après…aïe aïe !!

L’ Inca Kola !

C’est LA boisson du Pérou, couleur jaune et goût de chewing-gum (bon, il parait mais perso, ca m’a plutôt fait penser à un goût de colorant jaune, légèrement citronné) !

Elle concurrence le Coca Cola : c’est le seul pays avec l’Ecosse (et son « Irn-Bru ») à détenir plus de part de marché au Pérou pour sa boisson que le Coca Cola!

Ici, il y a beaucoup de boissons couleurs..fluos ! 😉

L’Inca Cola, ici:

 

 

un sacré dimanche!!!

Après notre petite balade à cheval de la dernière fois, on a voulu retenter l’expérience. Franklin, le correspondant de Quentin, nous dit connaître un super endroit. On suit ses conseils, c’est parti pour Characato en combi.

Une jolie petite balade agrémentée de multiples traversées de rivière. Franklin qui n’était pas venu depuis 4 ans, en fait ne savait plus trop la route. Eh oui en 4 ans, la rivière s’était plus ou moins déplacée 🙂

On arrive donc après une heure et demie de marche dans un petit endroit : genre village de vacances pour péruviens où on peut se baigner dans des piscines !! et la on voit qu’il n’y a qu’UN cheval pour 8, OUPS!!!On fait quoi maintenant????

Pas de panique on va prendre un taxi (pas envi de retraverser la rivière une dizaine de fois), mais c’est pareil ce fut UN taxi (un  pot de yaourt de la taille d’une twingo) pour 8 : le chauffeur, Quentin devant avec Yolanda sur ses genoux et 5 derrrière. Je vous raconte pas le bonheur de retrouver ses deux bras et ses deux jambes intacts, OUF!!!!

Arrivée vers 16h à Sabandilla, tous avec la seule envie MANGER!!!Un rocotto, du poulet frites riz… plus loin, nous revoilà sur nos chevaux. Bon cette fois ci, on a fait le grand tour par le mirador, traverser plusieurs fois la rivière avec des chevaux pas toujours compréhensifs…tout ça à la tombée de la nuit!!!

 

 

Escapade à Sogay…

Samedi matin, 8h, au lieu de faire la grasse mat’, nous avons décidé de commencer notre entrainement pour le colca: une petite mise en jambe de 4h30 de randonnée entre montagnes et cactus. 

Lieu de rendez-vous avec Miguel et Daisy ( jeunes péruviens étudiants en tourisme rencontrés à l’office de tourisme et qui nous ont gentillement proposé de nous guider pour cette journée): la Plaza de Armas, como de costumbre !

Après une petite heure de combi, nous voila arrivés à Yarabamba. Nous enchainons directement 3km de marche avec un petit dénivelé ( Ça dépend des fois ! ) pour arriver à Quequeña. La petite place nous convient très bien pour notre première pause goûter et, de plus, est très jolie. Mais tout ne fait que commencer…en route pour Sogay et ses cascades.

Passage en revue rapide de notre balade: de belles montées, de la montagne évidemment, de mini « oasis », des cactus des cactus, des cactus (hein virginie?), du soleil (que calor) et, quelques ampoules plus loin…. les cascades (cataratas = la minute culturelle d’aujourd’hui parce qu il n’y a pas de raisons, vous aussi, vous pouvez faire quelques efforts d’español…). Enfin arrivés à notre but, nous pouvons contempler la beauté du lieu…

…ainsi que les quelques colibris virvoltant Ça et lá… Quelques témeraires se sont baignés (jusqu’aux pieds, faut pas déconner quand même lol) et c est reparti pour la descente!

Conclusion: nous sommes loin d’être prêts pour le Colca, suite de l’entrainement la semaine prochaine (normalement) a Yura!

Ciao ciao amigos, hasta luego!

Anecdotes, la suite !

La randonnée de Sogay :

Alors, il faut que je vous explique un pti peu avant l’article à venir sur cette journée très riche en imprévus… Samedi 11/07 nous avions décidé d’aller voir les cataractes de Sogay à une heure de route d’Arequipa… Première surprise, le bus ne va pas jusqu’à Sogay : Nous devons aller à pied jusque Quequeña sur 3 Km (sur une route avec une montée de 20 %) soit 35 minutes, puis la même chose sur une piste en terre battue jusque Sogay. Arrivés là, on nous dit qu’il faut deux heures de marche pour aller aux chutes d’eau… Qu’à cela ne tienne, on a peur de rien !

Bon le truc qui doit figurer ici (oui, il y aura un article spécial Sogay), c’est un évènement rigolo du retour. C’était en descente donc tout le monde était détendu, et Virginie et moi avions donc entrepris d’apprendre à Franklin, qui nous accompagnait (à son grand dam, lui qui n’aime pas la marche !), la chanson d’Anaïs sur les ptis couples… (Sisisisi ! Vous ne connaissez que Ça ! JE HAIS LES COUPLES QUI ME RAPPELLENT QUE JE SUIS SEULE, JE DETESTE LES COUPLES, JE LES HAIS TOUT COURT ! Ça vous dit quelque chose ? Non, tant pis !) Bon, en plus, le soleil nous avait un peu tapé sur la tête, donc que faisons-nous, je vous le donne en mille : on se met, Virginie et moi, à brailler cette chanson dans la montagne désertique péruvienne, en se trémoussant pour donner corps au spectacle…

Sauf que, à votre avis, on rencontre quoi dans le désert ? Hein ? Ben des cactus évidemment ! Et qui était du côté du cactus, quand elle à ouvert les bras pour peaufiner son interprétation ? Notre Ninie internationale, bien sûr ! Bon plus de peur que de mal, il ne s’agit que de quelques éraflures, on a pas dû y aller à la pince à épiler, et pas de risque de Tétanos, du coup !

Et devinez le plus drôle, c’est que Ninie ne l’avait pas vu, ce gigantesque cactus-candélabre qui tenait plus du hérisson géant de plusieurs mètres de haut que de la gentille plante d’intérieur ! 

Un dimanche au cheval :

Ici, aussi, l’histoire est rigolote. Nous avions décidés d’aller faire du cheval à Characato, encore une fois à une heure de nos maisons respectives… Franklin nous explique qu’il connait le chemin, et qu’il peut nous guider, nous le suivrons donc !

Première déconvenue : Franklin nous dit connaitre un raccourci qui suit une petite rivière jusqu’au lieu où se pratique la randonnée en cheval, 15 min maxi ! Sauf que la rivière est sortie de son lit plusieurs fois depuis 2005, la dernière fois qu’il est allé là-bas, et que donc le chemin traverse la rivière à gué plusieurs fois, rendant la randonnée ardue, surtout pour les filles qui n’avait pas les chaussures adéquates puisque normalement, on ne devait pas marcher beaucoup… En Converse ou en bottes à talons au milieu de la rivière, c’était accrobatique !

Deuxième déconvenue : Après 1h30 de marche dans l’eau et la boue et le sable poussièreux, on se retrouve au lieu en question, où nous attend 1 seul cheval famélique, ce qui est problématique puisque nous sommes 8 et bien nourris ! (Certes bien malgré nous, mais tout de même)  Nous décidons donc de retourner à Sabandia, lieu de la première rando à cheval des filles…. Sauf que… Il faut un moyen de transport ! Soit un taxi jaune (une espèce de pot de yahourt jaune de la taille d’une petite twingo en moins pratique, et prévu pour 4), où l’on s’entasse à 8. (non, non, pas peur de risquer sa vie, de toute faÇon c’était Ça oú remarcher 1h30 ce que certains ne pouvaient pas !) Puis on reprend un combi, minuscule et bondé, où on s’entasse de nouveau pour arriver à Sabandia, où nous attendent 8 chevaux pour partir en promenade… Sauf que… Suite dans l’article sur ce dimanche à cheval !

A bon entendeur, Salut !

Grève générale…Visite du Couvent Santa Catalina !

Aujourd’hui, grève nationale conte la hausse des multas ou amendes des transports en commun! Ce qui signifie: pas de combis ! Quelques taxis osent ne pas faire la grève: contre quelques coup de pierres sur le pare-brise! ( On a pas osé aller voir Ça 😉 )

On nous a donc conseillé de ne pas aller en stage et on en a profité pour aller se réfugier au Couvent de Santa Catalina ;). Visite guidée, en franÇais svp ! (On était accompagnés de 16 franÇais ! ).

Première chose à savoir, c’est que Santa Catalina, en franÇais, c’est Ste Catherine de Sienne… (qui était cette femme et qu’a-t-elle fait pour devenir Sainte et avoir son couvent, motus !) Passionnant, non ?

La visite guidée a duré 1h15. C’est comme une petite ville dans la ville, avec les différentes maisons des religieuses, leur réfectoire, laverie,… Elles ne pouvaient aller au parloir qu’une fois par mois et encore, accompagnée par une autre nonne « de surveillance ». Photo ci contre.

Chacune avait un lit,une armoire pour ranger ses 25 affaires (liste très stricte), une niche pour les Saint de sa dévotion, jusqu’à 7 servantes (qui, elles, dormaient sur des peaux de lamas) et du mobilier et des objets de premier choix (clavecin, porcelaine de Limoges dorée à la feuille), enfin jusqu’à ce que le protestantisme commence à inquiéter suffisamment le catholicisme (soit environ 200 ans après nos guerres de religion), et que vers le milieu du 18ème siècle, le pape décide de mettre toutes les religieuses au pas ! (vie en collectivité sans servantes et dans le dénuement le plus total ! Un virage à 180 degrés dans la vie de ces nonnes privilégiées, en fait !) 

19 religieuses y vivent encore, mais sortent quand il n’y a plus de touristes, c’est à dire de 8h du soir à 8h du matin, le reste du temps, elles se confinent dans le nouveau couvent, où, comble du luxe, elles ont de l’eau chaude pour se laver, et internet et la télé pour savoir ce qui se passe dans le monde et prier pour le salut de l’humanité !

Ceci dit, elles ont le droit d’aller chez le médecin, de rendre visite aux parents mourrants, et de poursuivre des études (langues, théologie, musique, au choix) ! Super la vie de Nonne, non ?